Le téléservice Dans Ma Rue n’intervient que sur des tags à hauteur des passants.
Si un tag a été réalisé en hauteur, il revient à la copropriété de l’immeuble concerné de gérer la situation. Soit elle ne fait rien et attend le prochain ravalement, soit elle décide d’agir. Dans ce cas, il faut d’abord déposer une « plainte simple » au commissariat avec si possible l’identification des tagueurs concernés. Pour les identifier, il faut faire des photos des tags, les étudier et déceler les signatures (les blazes). Pour ce faire, on peut aller sur Instagram où les tagueurs aiment bien afficher leurs œuvres signées. L’ARQAM peut aider à identifier les tagueurs à partir des photos de leurs tags.
Une solution à explorer consiste à contacter le syndic de l’immeuble et voir si l’assurance de la copropriété peut prendre en charge la réfection du mur souillé. Ce cas de figure n’est pas si peu fréquent que ça.
Passé un délai de 3 mois (c’est également le moment de profiter du délai pour faire faire des devis des travaux de réfection du mur concerné) et en l’absence d’actes d’enquête, il est possible de déposer la plainte avec cette fois-ci constitution de partie civile et saisine du Doyen des Juges d’instruction. Cette démarche a tendance à se généraliser et forcer l’enquête et le travail judiciaire. Le syndicat de copropriétaire victime de l’infraction du tag doit donc se constituer en partie civile pour réclamer des dommages et intérêts pour le préjudice subi, devis des réparations à l’appui. L’ARQAM compte des avocats parmi ses adhérents et peut aider par ses conseils.