Notre demande d’installation d’une nouvelle caméra de vidéoprotection au coin du boulevard de Sébastopol et de la rue Sainte Apolline

Nous nous plaignons de jeunes individus qui boivent de l’alcool dans la rue Sainte Apolline en contravention avec l’arrêté 2022-196 du 28 février 2022 qui interdit de consommer de l’alcool dans notre quartier de 16h à 7 h du matin mais qu’ils achètent à la boutique Lycamobile au 355 rue Saint-Martin et à la boutique “African Makanaki” au 5 rue Sainte Apolline qui leur vendent de la bière et des alcools forts. Ils font beaucoup de bruit dans la rue Sainte Apolline devant le salon de coiffure “Marfoso Barber Shop” au 3 rue Sainte Apolline, devant la boutique “African Makanaki” au 5 rue Sainte Apolline, devant le café “La Violette” au 4 rue Sainte Apolline, devant le salon de coiffure “Tête beauté” au 6 rue Sainte Apolline et devant le restaurant africain “Bafing” au 7 rue Sainte Apolline. Ils s’assoient fréquemment sur les marches de l’entrée de l’immeuble 1 et 3 rue Sainte Apolline, gênant l’entrée des habitants ainsi que devant la boulangerie BO & MIE au 2 rue Sainte Apolline.

La caméra de vidéoprotection no 03003 installée près de l’arrêt des bus sur le terre-plein séparateur de la rue Saint Martin au niveau des numéros 355 et 328 ne permet de voir que le 2 rue Sainte Apolline et rien d’autre plus avant dans la rue et rien du côté des numéros impairs en commençant par l’immeuble qui fait le coin de la rue.

Conformément à l’avis du Directeur du programme de vidéo-protection de la Préfecture de police, l’ARQAM demande que soit installée une nouvelle caméra de vidéoprotection au coin du boulevard de Sébastopol et de la rue Sainte Apolline de sorte qu’elle puisse prendre en enfilade la rue Sainte Apolline entre le boulevard de Sébastopol et la rue Saint-Martin.

L’ARQAM souhaite vivement que la Mairie de Paris Centre se positionne en faveur de cette amélioration de la surveillance de la rue Sainte Apolline et qu’elle transmette cette demande avec avis favorable au commissariat de Paris Centre qui doit apprécier sa pertinence et la classer parmi les nouvelles caméras à installer en priorité en fonction des besoins opérationnels avant de l’envoyer à la Préfecture de police de Paris pour qu’une étude technique soit menée et si le résultat est favorable, qu’un budget d’installation de cette caméra soit établi et que la Préfecture de police finance l’installation de cette caméra afin d’améliorer la surveillance de la rue Sainte Apolline entre le boulevard de Sébastopol et la rue Saint-Martin.

Notre demande de prise d’un arrêté anti-attroupement

Les jeunes migrants et rabatteurs s’amassent devant les salons de coiffure africaine dans nos rues aussi bien que devant les débits de produits de beauté ou les restaurants, Ils sont bruyants, le plus souvent éméchés et salissent les trottoirs quand ce n’est pas les façades des immeubles.

Depuis 2015 que les salons de coiffure africaine se sont ouverts dans notre quartier, nous avons appelé d’innombrables fois le 17, déposé sans cesse des mains courantes, des plaintes pour tapages injurieux, tapages nocturnes, crachats, souillures diverses, ivresse sur la voie publique, toutes sortes de nuisances que nous subissons de manière incessante et qui nous excèdent.

Les « hot spots » où les rabatteurs se rassemblent sont les 353. 355 et 357 rue Saint-Martin, les 1 et 3, 5 et 7 ainsi que le 2, 4 et 6 rue Sainte Apolline, le 1, 3 et le 2, 4 et le 6 rue Blondel.

Cet arrêté interdira tout attroupement portant atteinte à l’ordre, à la sécurité, à la tranquillité ou à la salubrité publique (nuisances sonores, crachats, souillures, dépôt de déchets, etc..) dans la zone délimitée par le boulevard de Sébastopol, les rues Sainte Apolline et Blondel et la partie de la rue Saint-Martin (numéros impairs) entre les deux rues Sainte Apolline et Blondel.

Pour éviter toute annulation de cet arrêté par le tribunal administratif en fonction de la jurisprudence, il s’agit de prendre en compte les horaires des commerces, que ce soit la boulangerie BO & MIE au 359 rue Saint-Martin et la boulangerie des artistes au 352 rue Saint-Martin. De l’autre côté de la rue Saint-Martin (numéros pairs), le restaurant Fuugaya au 330 rue Saint-Martin, les restaurants Mikuna et Poketea factory au 326 rue Saint-Martin et le restaurant Sun Viet au 324 rue Saint-Martin ne seront pas impactés.

Ainsi la tranche horaire pendant laquelle s’appliquera l’arrêté anti-attroupement sera de 20h à 7h du matin.

Les infractions aux dispositions du présent arrêté seront constatées et poursuivies par tout agent de la force publique, que ce soit la police nationale ou la police municipale, habilité à dresser procès-verbal conformément aux lois et règlements en vigueur.

Notre demande de six rondes de police par jour et en soirée dans nos trois rues

Au vu de la multiplication des attroupements de rabatteurs devant les salons de coiffure africaine dans nos rues, nous demandons à la police d’exercer une surveillance sans relâche pour éviter les troubles à l’ordre public, les nuisances sonores, l’accumulation des déchets, etc… La consommation d’alcool est d’ores et déjà interdite sur la voie publique par l’arrêté du 9 octobre 2018. Dans ce contexte, nous demandons la prise d’un arrêté anti-attroupement par le Préfet de police de Paris.

En général il s’agit d’une population jeune, venue récemment d’Afrique, n’ayant pas de permis de travail, devant se contenter de jobs à la sauvette, venant se faire payer par les gérants des salons de coiffure africaine pour avoir rabattu quelques clientes à la bouche de métro la plus proche et dépensant cet argent pour acheter de l’alcool à la boutique Lycamobile au 355 rue Saint-Martin ou bien un plat de nourriture au restaurant africain à côté. Leur statut précaire est renforcé par le fait qu’ils ne sont pas autorisés à demander l’asile, étant originaires de pays sûrs. Et quand ils sont autorisés à le demander et qu’ils ne l’obtiennent pas, ils ne sont pas expulsés car ils peuvent renouveler leur demande.

Il nous paraît indispensable d’avoir une cadence de six rondes par jour et en soirée, qui se composent de deux rondes de la BAC, deux rondes de policiers en vélo, deux rondes d’agents à pied. Notre demande auprès du Commissaire général devra être renouvelée à chaque fois que la cadence se ralentira pour une raison ou pour une autre.

La mise en place d’une police municipale est l’occasion de demander à la Mairie de Paris avec encore plus d’insistance le passage des six rondes quotidiennes dans la journée et surtout en soirée dans nos rues  Sainte-Apolline, Blondel, Meslay et le haut de la rue Saint-Martin.