Compte rendu de la réunion du groupe de partenariat opérationnel (GPO3) du 16 mai 2023

Ce compte rendu est rédigé par Michel A. et Laurence D.-F.

Étaient présents : 

  • Laurent G. – Capitaine
  • Sabrina B. – Major et Steve B., Major – Mission de prévention, contact et écoute, commissariat de la rue Gabriel Vicaire  
  • Jean Marc B. Major exceptionnel Brigade territoriale de contact
  • Stéphane B., Chef de la division de la police municipale du centre de Paris
  • Franck F., Directeur de la Sécurité du Crédit Municipal de Paris
  • Youval A. et son adjoint, Mémorial de la Shoah

  • Philippe L., représentant l’association Vivre le Marais Vivre Paris Centre
  • François R., co-président du conseil de quartier Marais-Archives
  • Laurence D.-F., représentant le conseil de quartier Marais- Place des Vosges
  • Catherine T., représentant le conseil de quartier Temple-Enfants rouges
  • Sabrina J. co-présidente du conseil de quartier Sentier-Arts et Métiers
  • Michel A. représentant l’ARQAM (Association pour la Renaissance du Quartier Arts-et-Métiers)

Le capitaine G. ouvre la réunion et après un rapide tour de table permettant aux participants de se présenter, leur donne la parole.

Le Major B. confirme que le découpage des 3 GPOs couvrant Paris Centre n’a pas vocation à évoluer.

Le représentant du Mémorial de la Shoah mentionne la présence fréquente de SDF dans la rue Geoffroy l’Asnier le plus souvent alcoolisés et quelquefois s’abritant dans des tentes iglou. Leur va et vient gène et peut effrayer les visiteurs du Mémorial. Le passage fréquent de patrouilles de police est demandé. La référente du CQ Marais-Vosges s’étonne que leurs deux référents siègent au GPO3 alors que ce mémorial se situe au sud de la rue Saint Antoine, sur le secteur Seine (GPO1). Les majors soulignent qu’ils gèrent les 3 GPOs et que donc cela ne pose pas de difficultés particulières. Les problématiques étendues à d’autres parties d’un quartier peuvent donc être évoquées dans l’un et/ou l’autre des GPO.

La co-présidente du conseil de quartier Sentier-Arts et Métiers fait part de son inqiétude devant l’accroissement du nombre de consommateurs et de vendeurs de crack. Elle mentionne la rue de Notre-Dame-de-Recouvrance et le square Bidault, la rue de la Lune où l’insécurité est telle que les riverains doivent contourner les rassemblements de jeunes et de vendeurs de drogues qui pullulent dans tout le secteur de Bonne Nouvelle. La ligne de métro 9 en particulier les stations Strasbourg Saint-Denis, Bonne Nouvelle et Richelieu Drouot est infestée de consommateurs et de vendeurs de crack. Quand les agents de sécurité de la RATP les chassent des couloirs, ils agressent les passants et les commerçants du quartier avec de plus en plus de violence.

Le capitaine G. lui répond que la surveillance policière est effective H24 autour du boulevard de Bonne Nouvelle avec interventions de la BAC et des agents en VTT même la nuit. Trois interpellations ont eu lieu récemment dans la supérette Franprix de Bonne Nouvelle. Dans le métro en liaison avec la BRF (brigade du réseau ferré) des individus sont également appréhendés.

La référente du CQ Sentier-Arts et Métiers évoque l’accroissement des incivilités avec des dépôts sauvages de déchets dans les rues du Sentier, en particulier les rues Beauregard, de la Ville-Neuve, Notre-Dame-de-Recouvrance ainsi que des poubelles qui débordent rues Saint-Denis et Poissonnière.

Le directeur de la police municipale de Paris Centre lui propose de contacter le 3975 pour obtenir le passage d’une patrouille de policiers municipaux qui pourront verbaliser les contrevenants s’il est possible de les identifier. Il rappelle que ce numéro est accessible 24h/24 afin de dépêcher des patrouilles par exemple pour faire respecter les limites des terrasses, surtout quand le passage est entravé et que les piétons (PMR, poussettes, etc.) se mettent en danger en étant obligés de se déporter sur la voirie.

Le représentant de l’ARQAM évoque ensuite les six voitures brûlées entre les numéros 49 et 57 de la rue Meslay la nuit du 3 au 4 mai à 3 heures du matin ainsi que les trois voitures brûlées entre les numéros 43 et 49 de la rue Notre-Dame-de-Nazareth la nuit du 4 au 5 mai à 3 heures du matin. Si une caméra avait pu prendre en enfilade la rue Meslay comme le demande depuis longtemps l’ARQAM, il aurait été possible de visualiser les auteurs en action.

Pour prendre en enfilade la rue Meslay la première option serait de déplacer la caméra no 03003 qui se trouve à l’arrêt des bus dans la rue Saint-Martin au niveau des numéros 355 et 328 et de la repositionner à l’angle des rues Meslay et Saint-Martin. De cette manière cette caméra prendrait en enfilade la rue Sainte Apolline jusqu’au boulevard de Sébastopol, la rue Saint-Martin et la rue Meslay. Cette option proposée par l’ARQAM n’a jamais rencontré une quelconque réponse de la part des services de la préfecture.

Une deuxième option consisterait à installer une nouvelle caméra dans la rue Meslay face au passage du Pont-aux-Biches. Ce passage est très anxiogène avec des SDF à demeure depuis 4 ans sous des tentes iglou, des squatters le soir, des dealers de cigarettes et de drogues, des incivilités à l’égard des passants et de l’insécurité, des problèmes d’hygiène et de santé publique, des tags sans cesse renouvelés après leur effacement par les services de la propreté. Cette caméra a été demandée par le Maire de Paris Centre depuis deux ans déjà. Le représentant de l’ARQAM se demande si cette caméra a été placée au sommet de la liste des nouvelles caméras prioritaires de sorte que son installation soit envisageable dans un avenir proche. Toutefois le capitaine G. répond qu’il n’a aucune information à ce sujet.

Le représentant de l’ARQAM aborde ensuite le sinistre des trois voitures brûlées dans la rue Notre-Dame-de-Nazareth. Cette fois il y a une caméra no 57802 au 20 de la même rue face à la synagogue. Y a-t-il une chance que les pyromanes soient identifiés ? Le capitaine G. répond qu’il n’a pas été possible d’exploiter les images car les pyromanes ont agi en étant cagoulés mais qu’une enquête est en cours. Il s’agit à ses yeux d’une conséquence malheureuse des manifestations contre la réforme des retraites qui ont abouti à l’incendie systématique de poubelles et dans ce cas occasionnel, de voitures. La BRAV-M a eu à affronter des groupuscules très violents et ingérables.

Le représentant de l’ARQAM souhaite être informé des mesures de fermeture administrative prises à l’encontre des gérants délictueux des boutiques du quartier (salons de coiffure, boutiques de cosmétiques, ongleries, épiceries, restaurants) pour fraudes à l’URSSAF, fraudes à la TVA (pas de caisses enregistreuses), fraudes sur l’impôt sur le chiffres d’affaires, absences de qualifications professionnelles, non-respect de la trêve dominicale. Il y a eu six mesures de fermeture administrative dans le quartier entre novembre 2021 et juin 2022. Il n’y a pas de raison de penser que ces gérants changent leurs pratiques puisque leur modèle économique fonctionne en dehors de toute légalité. Il faudrait ne pas relâcher la pression sur eux pour les forcer à respecter la loi. L’absence de contrôles équivaut à leur donner un blanc-seing pour continuer leurs pratiques frauduleuses.

Le représentant de l’ARQAM enfin évoque le point de deal entre les numéros 16 et 26 du boulevard Saint-Denis : les « blédards » sans papiers y vendent des cigarettes de contrebande ainsi que toutes sortes de drogues : shit, héroïne, cocaïne, crack, 3-mmc, G, ecstasy, tina. Le major B. mentionne la forte collaboration avec le commissariat du 10ème arrondissement à ce sujet.

La référente du CQ Marais-Place des Vosges fait écouter la communication sonore du propriétaire de l’hôtel du Vieux Marais rue du Plâtre qui signale la multiplication d’agressions physiques dans la rue, de ventes de drogues et de prostitution à toute heure du jour et de la nuit devant son hôtel.

Le directeur de la sécurité au Crédit municipal se félicite de ne pas avoir de tags sur les façades mais se plaint du plan de circulation qui provoque de très nombreux passages de véhicules dans les sens interdits. Le directeur de la police municipale lui indique qu’il y a trois rondes par jour des patrouilles avec de nombreuses verbalisations.

Le co-président du CQ Marais-Archives constate que la circulation automobile dans le Marais a été asséchée suite à la mise en place du plan de circulation avec en contrepartie les rallonges et détours interminables pour les voitures des riverains confrontés aux sens interdits installés pour empêcher la circulation de transit. Une enquête sous forme de questionnaire va être lancée à l’initiative des CQs du Marais pour recueillir l’avis des riverains en vue de faire une évaluation des éventuelles anomalies du dispositif. Une demande a déjà émergé concernant le dégrèvement des contraventions lorsque le conducteur riverain a le macaron « Résident Paris-Centre » mis en place par Ariel Weil, mairie de Paris Centre.

François R. se plaint du comportement des propriétaires de chiens qui considèrent que le jardin du Clos des Blancs Manteaux leur est réservé au sens où leurs chiens y sont sans laisse, ce qui va à l’encontre de la réglementation en vigueur. Ils y lâchent même leurs chiens une fois le clos fermé pour la nuit en les faisant passer par un passage dans la barrière. Le square Georges Cain est soumis aux mêmes excès, avec des incidents comme des petits chiens tués par des gros chiens sans laisse.

Le directeur de la police municipale rappelle qu’il y a deux « vrais » espaces canins, l’un dans le jardin Nelson Mandela aux Halles et l’autre nouveau mis en place il y a peu dans le cadre d’Embellir votre quartier, situé quai de Valmy, au niveau de Sully-Morland. Il convient de faire entendre raison aux propriétaires de chiens pour qu’ils les tiennent en laisse sous peine de contraventions.

Laurence D.-F. signale les effets délétères de certaines modifications apportées aux signalisations routières du fait du plan de circulation : disparition du marquage au sol des passages piétons lorsque les rues sont uniquement réservées aux piétons, disparition du répétiteur de feu en cas de sas vélo (Sas Vélo systématiquement créé même quand cela n’est pas utile). Rue Saint-Antoine, les panneaux M12 poussent les vélos à ne pas respecter la priorité piétons. De façon générale il n’y a plus de boîtiers pour mal voyants ni de bonhommes verts pour indiquer qu’on peut traverser quand on supprime les feux rouges dans les zones piétonnisées.

Le directeur de la police municipale explique qu’il fait appliquer le code MATAF pour les contraventions et qu’il répond ainsi aux injonctions de David Belliard adjoint à la Maire de Paris en charge du code de la rue.

Le représentant de l’association Vivre le Marais Vivre Paris Centre prend l’exemple de la rue de Turenne avec deux panneaux dans la direction nord sud d’interdiction de tourner à droite puis au rond point d’interdiction dans les deux sens et dans la direction sud nord avec une portion réservée uniquement aux bus, taxis et vélos.

Philippe L. se plaint de la saleté ambiante avec les affiches qui s’accumulent en couches épaisses sur les devantures des baux commerciaux vacants sans que les employés de la propreté de Paris s’en occupent à partir de l’application DansMaRue car il s’agit d’espaces privés. Le directeur de la police municipale mentionne qu’il faut prendre sur le fait les colleurs d’affiches pour pouvoir les verbaliser. Ce sont les sous-traitants des campagnes de publicité des grandes entreprises de mode qui sont responsables de ces placardages intempestifs. Laurence D.-F. signale que légalement ce sont les bailleurs des locaux commerciaux qui doivent gérer l’état de leurs vitrines même quand ils sont vacants et que jusqu’à présent les agences qui vendent de l’affichage sauvage officiellement ne sont pas inquiétées alors que leurs annonceurs (souvent internationaux) ne sont pas perturbés par les éventuelles amendes occasionnées par ce type de pratique .

La représentante du conseil de quartier Temple-Enfants rouges signale les abus de certaines terrasses rue Debelleyme et de la galerie 22 rue des Vertus. Les locations éphémères se multiplient avec des ventes flash qui attirent de nombreux badauds et les événements type « vernissage » des Pop Store provoquent des nuisances sonores régulièrement.

La représentante du conseil de quartier Temple-Enfants rouges mentionne des tentatives de cambriolage à partir du 11 rue Béranger, ancien immeuble du journal Libération et transformé en parking. Des jeunes s’introduisent sur le toit et tentent de passer vers les immeubles voisins rue de la Corderie sans que les gardiens osent intervenir. Le capitaine G. caractérise l’infraction comme une occupation illicite de parties communes.

La réunion prend fin, le prochain GPO3 est prévu courant juin, avant l’été, la date sera fixée et communiquée ultérieurement. Les représentants des conseils de quartier et des association participant à cette réunion déplorent l’absence des élus de la Mairie de Paris Centre.

Compte rendu de la réunion du groupe de partenariat opérationnel (GPO) du 22 novembre 2022

Ce compte rendu est rédigé par Michel A.

Etaient présents : 

– Arnaud G. – Commandant

Laurent G. – Capitaine

Sabrina B. – Major et Steve B. – Major – Mission de prévention, contact et écoute, commissariat de la rue Gabriel Vicaire  

PP DSPAP DTSP75 CIAT CENTRE MPCE <ciat-centre-mpce@interieur.gouv.fr

Tel : 01 42 76 13 27/ 28 /44 /51

Jean Marc B. Major exceptionnel

– l’adjoint de Stéphane Bongibault, Chef de la division de la police municipale du centre de Paris

Nicolas V., Responsable du pôle de la sécurité et de la sûreté, site de Paris, Archives Nationales

Franck F. Directeur de la sécurité au Crédit municipal

Jimmy B. adjoint au Maire Paris Centre en charge de la jeunesse et de la vie étudiante, de l’animation locale, des métiers de la mode et des créateurs, référent aux conseils de quartier

   Face à eux, six représentants de conseils de quartiers et d’associations de quartier: 

– un représentant de l’association Vivre le Marais Vivre Paris Centre ! 

– un représentant de l’association ADOMA qui gère la résidence sociale Béranger

– un représentant du conseil de quartier Marais-Archives

– une représentante du conseil de quartier Marais- Place des Vosges

– une représentante du conseil de quartier Temple-Enfants rouges

– un représentant de l’ARQAM

Le commandant G. annonce son départ car il est appelé à d’autres fonctions. Il va être remplacé par le capitaine Laurent G. qui présidera le prochain GPO.

La représentante du conseil de quartier Marais-Place des Vosges présente ses revendications. Les nuisances sonores causées par les bars du quartier sont au centre des préoccupations des riverains, suivies par les graffitis et tags du jardin Berthe Weill rue de Thorigny où trop de SDF campent au grand dam des parents avec leurs enfants, même après la fermeture car ils y reviennent en escaladant les grilles. Le square Léopold Achille rue du Parc Royal pose problème à cause des fumeurs qui s’y installent alors qu’il y a un panneau qui leur interdit de le faire. Rue Elzevir des potelets ont été arrachés par un conducteur d’un utilitaire de la mairie qui a perdu le contrôle de son véhicule le 28 septembre dernier et a causé d’autres dommages.

Le représentant de l’association Vivre le Marais et des habitants de la rue Elzevir demande que la lumière soit faite sur cet accident. Le commandant G. lui fournit le CR d’intervention de la police : le conducteur accidenté a dû être hospitalisé. Les potelets seront remplacés.

Les propriétaires de chiens réclament des parcs canins dans le quartier à l’image de celui du jardin Nelson Mandela aux Halles et de celui de la place Renée Vivien dans le 3ème arrondissement. Les chiens doivent être tenus en laisse même dans les squares de Paris. Dans celui de Saint-Gilles – Grand-Veneur – Pauline-Roland, il y a un problème d’accès pour les propriétaires de chiens car le square est privé avec accès au public dans la journée. Le représentant de l’association Vivre le Marais propose de mettre un panneau d’interdiction pour les chiens. Le représentant de la police municipale fait remarquer que les propriétaires de chiens sont très agressifs, utilisent une boucle Whatsapp pour s’informer de la venue des policiers, s’écarter le temps de leur passage et revenir ensuite.

La représentante du conseil de quartier Temple-Enfants rouges présente ses revendications. Les riverains ont réussi à faire partir de la rue Vieille du Temple les livreurs de l’entreprise Stuart. Le parking de la rue Béranger (ancien immeuble de Libération) est occupé par des squatteurs. Il faudrait rappeler à l’ordre les collégiens de la rue Béranger qui utilisent la rue de la Corderie pour fumer de l’herbe. Les signalements sur le téléservice Dans Ma Rue ne règlent pas du tout le problème des nuisances sonores causées par les terrasses des restaurants et des bars du quartier. Elle signale le Carreau et le Barav rue de la Corderie, le café Philippe et le café Crème rue Dupetit-Thouars, le Mon Coco place de la République qui a trop pris de place avec ses terrasses estivales.

Au sujet des tags trop nombreux dans le quartier mentionnés par les intervenants précédents, le commandant G. évoque la récente condamnation à 17 000 Euros du tagueur Six Sax et de la plainte en cours contre le tagueur Choko qui a récemment détérioré le mur de l’atelier Brancusi à Beaubourg (il a utilisé un extincteur à 8 heures du matin pour projeter la peinture et réaliser son méfait).

La représentante du conseil de quartier Temple-Enfants rouges pose la question de savoir si les cyclistes peuvent passer au feu rouge s’il n’y a personne à proximité. La réponse est qu’il faut qu’il y ait un panneau M31 avec une flèche directionnelle pour pouvoir passer. Sinon les cyclistes doivent respecter les feux rouges tout comme laisser la priorité aux piétons.

Le représentant de l’association ADOMA qui gère la résidence sociale Béranger 27 rue Béranger, mentionne la baisse des cambriolages qui ont lieu dans la résidence.

Le directeur de la sécurité au Crédit municipal, prend la parole au nom du conseil de quartier Marais-Archives et mentionne l’aménagement du 55 rue des Francs-Bourgeois dont les places de livraison sont souvent squattées par des véhicules de tourisme. Le squat du 24 rue Geoffroy-L’Angevin pose problème avec des gens qui y hurlent toute la nuit. Par ailleurs au coin des rues des Archives et des Blancs-Manteaux des livreurs Uber eat se sont installés avec à la clé du bruit, des déchets de nourriture et de la pisse partout. La rue Vieille-du-Temple n’est pas vraiment en accès restreint du moins pour les automobilistes qui l’empruntent.

Le responsable du pôle de la sécurité et de la sûreté, site de Paris, Archives Nationales, mentionne que les tags sur le bâtiment des archives vont être investigués en analysant les signatures apposées par les tagueurs. Il demeure un souci d’intrusion possible suite à la soirée de la Fashion Week dans les jardins des archives nationales.

Le représentant de l’ARQAM, explique que ses adhérents ont repéré des activités de prostitution dans les escaliers de l’immeuble au 9 boulevard Saint-Martin, beaucoup de consommation d’alcools et de drogues sur le même boulevard à partir de 20h, la vente de cigarettes algériennes de contrebande et de drogues par des « blédards » au 24 boulevard Saint-Denis (c’est un point de deal), les SDF autour de la porte Saint-Martin et au 325 rue Saint-Martin en particulier (une personne campe en permanence assise devant l’entrée de chez Gaultier ou devant le restaurant au 327) avec de plus en plus de crackers dans le quartier.

L’ARQAM a obtenu de la chambre des métiers et de l’artisanat la liste des salons de coiffure dans le quartier qui ne sont pas inscrits au répertoire des métiers de Paris avec une suspicion qu’ils n’ont pas les qualifications professionnelles requises pour avoir l’autorisation d’exercer leur métier. L’ARQAM a saisi la direction départementale de la protection des populations de Paris (DDPP) à la préfecture de police pour demander que soient lancées des enquêtes de vérification.

D’autre part, suite à la constatation des adhérents de l’ARQAM des dépassements d’horaires de ces salons de coiffure, un mail a été envoyé à l’inspection du travail (la DRIEETS 210 quai de Jemmapes) pour attirer son attention sur les débordements d’horaires de ces salons le soir et le dimanche.

Enfin l’ARQAM apprécie beaucoup que la police l’informe des mesures de fermeture administrative appliquées contre ces salons, épiceries et ongleries dans notre quartier, principalement pour non paiement des cotisations URSSAF.

Au sujet des tags au sommet des immeubles et qui n’entrent pas dans le champ du téléservice Dans Ma Rue, le cas d’école pour l’ARQAM est celui sur le mur pignon du 324 rue Saint-Martin. Une plainte a été déposée au commissariat en juin 2022. L’ARQAM a identifié les signatures sur ce tag : Ecilop (qui dessine des voitures de police à l’envers), Crape et Gesper 22. Comme rien ne se passe, faut-il que la copropriété fasse établir des devis pour la réfection de son mur pignon et se décide à se constituer partie civile et à saisir le doyen des juges d’instruction pour réclamer des dommages et intérêts pour le préjudice subi ?

L’ARQAM a contacté la DRAC au sujet des tags en haut de la porte Saint-Martin pour qu’ils soient enlevés.

Les boutiques du quartier vendent tous types d’alcools, grâce à leur licence III, aux rabatteurs qui s’amassent bruyamment pour boire tous les après-midis et tard en soirée dans la rue Sainte Apolline, la rue Blondel, le haut de la rue Saint-Martin. Le représentant de l’ARQAM rappelle l’existence de l’arrêté 2022-196 du 28 2 2022 et publié au BMOVP qui prohibe la vente d’alcools après 21 h et leur consommation dans les rues du quartier de 16h à 7h du matin. Le représentant de l’ARQAM suggère la suppression de la licence III aux boutiques concernées pour tenter de limiter les beuveries et les nuisances sonores et sécuritaires qui s’ensuivent. Dans sa lutte contre l’alcoolisme dans nos rues, l’ARQAM aimerait connaître les conditions à réunir pour que la suppression de ces licences III soit mise en oeuvre.

Enfin un compte-rendu oral des arrestations de trafiquants de drogue dans le quartier intéresserait l’ARQAM car la progression de la consommation de crack visible tous les jours dans le quartier est inquiétante. Les projets d’ouverture d’HSA au métro Bonne Nouvelle et dans l’ancienne station Saint-Martin vont attirer davantage encore de crackers et leurs dealers modous du fait du périmètre d’impunité autour des HSA comme l’ARQAM l’a constaté à la SCMR de Lariboisière. L’ARQAM est totalement opposée à l’ouverture de ces deux HSA.

Le représentant de la police municipale a demandé au représentant de l’ARQAM si la rue Sainte Apolline était plus apaisée depuis quelques mois. Le représentant de l’ARQAM a reconnu qu’il y avait des progrès grâce aux interventions des polices nationale et municipale qui ont pour consignes de demander aux rabatteurs de rester dans les boutiques plutôt que dans les rues dans la journée et de se disperser la nuit. On ne peut que se féliciter de ce début de résultat positif.

Un autre représentant du conseil de quartier Marais-Archives, arrivé avec une heure de retard à cette réunion du GPO, critique l’horaire de début de la réunion (15h) qui ne lui convient pas et considère que les conseils de quartier ne sont pas suffisamment représentés. Il faudrait selon lui deux représentants pour les quatre conseils de quartier convoqués (Sentier Arts et Métiers, Temple-Enfants rouges, Marais-Archives et Marais-Place des Vosges).

A propos du squat au 24 rue Geoffroy-l’Angevin, le représentant du conseil de quartier Marais-Archives considère que la police n’agit pas et qu’à ses yeux la situation ne peut plus durer. Le commandant G. lui fait remarquer qu’on ne peut pas expulser des squatters à volonté. Aux dernières nouvelles données par la police, le local squatté appartient à la ville de Paris. Le représentant du conseil de quartier Marais-Archives critique l’absence à cette réunion de Véronique L., adjointe à la Maire de Paris en charge des seniors et des solidarités entre les générations, déléguée de Paris Centre en charge de la prévention, de la sécurité, de la police municipale, de la tranquillité publique et de la vie nocturne. Jimmy B. lui répond qu’il va lui faire un compte-rendu de cette réunion.

Le correspondant du conseil de quartier Marais-Archives demande au commandant G. de lui donner les coordonnées de son correspondant au parquet de Paris sans obtenir satisfaction.

La date de la prochaine réunion du GPO n’a pas été fixée pour le moment.