Compte-rendu de la réunion du Groupe de Partenariat Opérationnel (GPO) du 23 juin 2022

Ce compte rendu est rédigé par Bruno S. et Marc H..

Etaient présents : 

– Arnaud G.- Capitaine  (enquêteur/lecteur des plaintes situé à Bastille) dont nous avons récupéré la carte de visite

Sabrina B. – Major et son adjoint Steve B., Brigadier chef – Mission de prévention, contact et écoute, commissariat de la rue Gabriel Vicaire 

PP DSPAP DTSP75 CIAT CENTRE MPCE <ciat-centre-mpce@interieur.gouv.fr

>            Tel : 01 42 76 13 27/ 28 /44 /51

            – Jean Marc B. Major exceptionnel

Stéphane B. Chef de la division de la police municipale du centre de Paris

           –   Nicolas V. Responsable du pôle de la sécurité et de la sûreté, site de Paris, Archives Nationales

Jimmy B.adjoint au Maire Paris Centre en charge de la jeunesse et de la vie étudiante, de l’animation locale, des métiers de la mode et des créateurs, référent aux conseils de quartier

Face à eux, nous étions neuf : 

– deux représentants de l’ARQAM

– un représentant de l’association Vivre le Marais Vivre Paris Centre ! 

– deux représentants de l’association ADOMA qui gère la résidence sociale Béranger  

– un représentant du conseil de quartier Marais-Archives

– deux représentants du conseil de quartier Marais- Place des Vosges

– une représentante du conseil de quartier Temple-Enfants rouges

Les représentants des conseils de quartier Marais-Archives, Marais-Place des Vosges et Temple-Enfants rouges ont évoqué les nuisances provoquées par les terrasses et les restaurants. Le règlement des étalages et des terrasses (RET) du 11 juin 2021 :

https://www.paris.fr/pages/terrasses-et-etalages-3516#reglement-des-etalages-et-des-terrasses

doit être respecté. Une rubrique du site de la Mairie de Paris informe sur les modalités à suivre en cas de nuisances sonores et olfactives provenant de professionnels:

https://www.paris.fr/pages/les-nuisances-d-origine-professionnelle-7109

D’autre part ont été encore une fois évoqués les problèmes posés par les chiens dans les parcs.

Un groupe d’échanges entre riverains via WhatsApp fonctionne pour le conseil de quartier Marais-Archives. C’est un exemple qui mérite d’être envisagé dans les autres conseils de quartier.

Les représentants de l’ARQAM se félicitent que les mesures de fermeture administrative pour non paiement des cotisations URSSAF soient appliquées aux gérants des boutiques concernées (salons de coiffure et restaurants).

Ils remercient le major Sabrina B. pour la facilité accordée au président de l’ARQAM de déposer en ligne la main courante hebdomadaire qui rend compte des troubles quotidiens causés par les jeunes individus, migrants et rabatteurs, massés tous les après-midis et les soirées dans la rue Sainte Apolline.

Les policiers se déplacent à pied ou en VTT entre 9h et 21h. Ensuite ce sont les voitures de police qui interviennent. Dans la mesure où le 3430 n’est pas disponible en dehors des heures de bureau, il convient d’appeler le 17 Police Secours, disponible nuit et jour 7/7 pour demander par exemple l’intervention d’une équipe de police pour faire cesser un tapage nocturne à n’importe quelle heure de la nuit.

Dans le cas presque certain où un nouveau délit se produirait devant la boutique au coin des rues Sainte Apolline et Saint-Martin, le gérant devra déposer plainte pour qu’ensuite le Commissariat demande à la Préfecture de police de visualiser les enregistrements disponibles dans un délai de 30 jours de la caméra de vidéoprotection sise près de l’arrêt du bus 38 au milieu de la rue Saint-Martin, pour tenter d’identifier les contrevenants.

Cette caméra de vidéoprotection n’est pas placée de manière à prendre en enfilade la rue Sainte Apolline et la rue Meslay. La procédure de réclamation pour déplacer cette caméra doit encore être finalisée pour pouvoir être présentée à la Préfecture de police : d’abord demander l’approbation de la Mairie, puis du Commissariat de Paris centre, enfin présenter la demande au cabinet du Préfet de police. Le nombre des mains courantes hebdomadaires qui s’accumule chaque semaine de mai à octobre chaque année tend objectivement à justifier cette demande.

Un nouveau tag très grand sur le mur pignon de l’immeuble du 324 rue Saint-Martin nécessite l’envoi d’une équipe spécialisée. Il est certain qu’une simple déclaration dans l’application DansMaRue avec adresse exacte et photos à l’appui ne soit pas suffisante pour déclencher l’intervention de l’équipe idoine.

https://teleservices.paris.fr/dansmarue/jsp/site/Portal.jsp?page=fodansmarue

En effet l’équipe de nettoyeurs municipaux n’intervient pas sur un mur privé au delà de 4 mètres de hauteur.

Le tagueur en série “Six Sax” vient d’être placé en garde à vue car il a été pris sur le vif par la police.

https://vivrelemarais.typepad.fr/blog/2022/06/le-tagueur-en-serie-six-sax-epingle.html

Il faut donc être vigilant et filmer le tagueur en exercice pour pouvoir le dénoncer à la police et si possible contribuer ainsi à le faire prendre sur le fait. Dans tous les cas l’identification de la signature est un premier pas indispensable et suffisant pour déposer plainte. Il y a un site qui les référence par ordre alphabétique et par région (Ile de France): https://www.maquis-art.com/

Les représentants de l’ARQAM mentionnent les deux boutiques côté pair de la rue Saint-Martin (312 et 314) à louer et font part de leurs efforts pour tenter de convaincre les propriétaires de ne pas louer à des coiffeurs. Il manque à l’ARQAM l’implication de la Mairie de Paris Centre pour trouver et proposer des repreneurs légaux pour ces baux commerciaux vacants.

Les boutiques du quartier vendant tout type d’alcools, grâce à leur licence III, aux migrants et aux rabatteurs qui s’amassent bruyamment pour boire tous les après-midis et tard en soirée dans la rue Sainte Apolline, les représentants de l’ARQAM rappellent l’existence de l’arrêté 2018-00673 publié au BMOVP 16 10 2018 qui prohibe la vente d’alcools après 21 h dans nos rues et sa consommation dans les rues du quartier de 16h à 7h du matin. Les représentants de l’ARQAM suggèrent la suppression de la licence III à ces boutiques pour tenter de limiter les beuveries et les nuisances sonores et sécuritaires qui s’ensuivent.

La prochaine réunion du GPO aura lieu en septembre 2022.

Notre demande de six rondes de police par jour et en soirée dans nos trois rues

Au vu de la multiplication des attroupements de rabatteurs devant les salons de coiffure africaine dans nos rues, nous demandons à la police d’exercer une surveillance sans relâche pour éviter les troubles à l’ordre public, les nuisances sonores, l’accumulation des déchets, etc… La consommation d’alcool est d’ores et déjà interdite sur la voie publique par l’arrêté du 9 octobre 2018. Dans ce contexte, nous demandons la prise d’un arrêté anti-attroupement par le Préfet de police de Paris.

En général il s’agit d’une population jeune, venue récemment d’Afrique, n’ayant pas de permis de travail, devant se contenter de jobs à la sauvette, venant se faire payer par les gérants des salons de coiffure africaine pour avoir rabattu quelques clientes à la bouche de métro la plus proche et dépensant cet argent pour acheter de l’alcool à la boutique Lycamobile au 355 rue Saint-Martin ou bien un plat de nourriture au restaurant africain à côté. Leur statut précaire est renforcé par le fait qu’ils ne sont pas autorisés à demander l’asile, étant originaires de pays sûrs. Et quand ils sont autorisés à le demander et qu’ils ne l’obtiennent pas, ils ne sont pas expulsés car ils peuvent renouveler leur demande.

Il nous paraît indispensable d’avoir une cadence de six rondes par jour et en soirée, qui se composent de deux rondes de la BAC, deux rondes de policiers en vélo, deux rondes d’agents à pied. Notre demande auprès du Commissaire général devra être renouvelée à chaque fois que la cadence se ralentira pour une raison ou pour une autre.

La mise en place d’une police municipale est l’occasion de demander à la Mairie de Paris avec encore plus d’insistance le passage des six rondes quotidiennes dans la journée et surtout en soirée dans nos rues  Sainte-Apolline, Blondel, Meslay et le haut de la rue Saint-Martin.