Compte rendu de la réunion du groupe de partenariat opérationnel (GPO3) du 23 novembre 2023

Compte rendu rédigé par Michel A.

Etaient présents : 

  • Olivier M. – Commissaire central adjoint
  • Laurent G. – Capitaine
  • Sabrina B. – Major Chef – Mission de prévention, contact et écoute, commissariat de la rue Gabriel Vicaire  
  • PP DSPAP DTSP75 CIAT CENTRE MPCE <ciat-centre-mpce@interieur.gouv.fr> Tel : 01 42 76 13 27/ 28 /44 /51
  • Jean Marc B. – Major exceptionnel Brigade territoriale de contact
  • Emmanuel D.- Major police administrative
  • Jean-Luc M.- Brigadier Chef accompagné d’une stagiaire
  • Stéphane B. – Chef de la division territoriale de Paris Centre DPMP
  • Véronique L. Adjointe à la Maire de Paris chargée des Seniors et des solidarités entre les générations, Élue de Paris Centre, Déléguée à la Prévention, Tranquillité Publique et Vie Nocturne
  • Youval A. et son adjoint, Mémorial de la Shoah
  • Loïc C. représentant l’ADOMA 32 rue Béranger 75003 Paris
  • Philippe L. – représentant « Vivre le Marais ! »
  • Guillaume R. co-président du conseil de quartier Marais-Archives
  • Laurence D.-F. co-présidente du conseil de quartier Marais-Place des Vosges
  • Catherine T. représentant le conseil de quartier Temple-Enfants rouges
  • Bruno S. co-président du conseil de quartier Sentier-Arts-et-Métiers
  • Camille G. représentant l’association des commerçants de la rue de Bretagne (3ème) (Philippe G. président)
  • Marc H. et Michel A. représentant l’ARQAM (Association pour la Renaissance du Quartier Arts-et-Métiers)

Le commissaire Olivier M. annonce l’arrivée d’un nouveau chef du 1er district de la DTSP 75, M. C., en remplacement de M. Blaise L.

M. Youval A.représentant le Mémorial de la Shoah prend la parole pour rendre compte de la situation sécuritaire autour du Mémorial qui reste sous contrôle. Le commissaire Olivier M.signale l’attention particulière apportée par les forces de l’ordre depuis le 7 octobre dernier à la protection des 9 synagogues de Paris surveillées 24h sur 24 et 7 jours sur 7. Mme Véronique L. mentionne que la police municipale veille aussi sur les lieux cultuels juifs. Les signalements contre les tags antisémites sont remontés par l’application Dans Ma Rue et traités en priorité. Le commissaire Olivier M. mentionne qu’il est possible de les signaler aussi en appelant le 17 et le 3430, de déposer une main courante ou une plainte. Il y a eu 850 alertes à la bombe à Paris depuis le 7 octobre dernier.

Mme Catherine T. représentant le conseil de quartier Temple-Enfants rouges, annonce la tenue du vide grenier réunissant les conseils de quartier Temple-Enfants rouges et Sentier- Arts-et-Métiers au carreau du Temple le 9 décembre 2023. Elle demande de ne pas verbaliser le stationnement de deux camions devant le carreau pour apporter des articles et reprendre les invendus. Mme Catherine T. signale à nouveau des collégiens turbulents rue de la Corderie à proximité du collège Pierre Jean de Béranger : ils se disputent violemment et cassent des vélos garés à proximité. Le brigadier chef Jean-Luc M. a rencontré la principale à ce sujet qui a promis de faire passer le message de sanctions à venir en cas de continuation des troubles par les professeurs principaux des classes concernées (4ème et 3ème). Mme Catherine T. mentionne la tenue de méchoui et barbecue le soir rue de la Corderie dans un local en travaux de rénovation au-dessus de l’ancien restaurant Le Carreau, ce qu’elle considère comme dangereux et susceptible de déclencher un incendie. Le commissaire Olivier M. lui propose d’appeler le 17 en cas d’urgence. Mme Catherine T.mentionne qu’elle a attendu 17 minutes avant d’obtenir une réponse du 17 récemment. Le commissaire Olivier M. lui répond que si elle considère que son temps d’attente est excessif et qu’il y a donc un problème d’accueil téléphonique, lié éventuellement à une faute professionnelle, ceci peut l’amener à faire un signalement sur la plate-forme de l’IGPN si elle le souhaite : https://www.interieur.gouv.fr/contact/signalement-igpn

M. Philippe L. représentant l’association « Vivre le Marais ! » évoque le succès rencontré par l’opéra Carmen de Bizet présenté à la cathédrale Sainte Croix des Arméniens le 10 octobre dernier avec 150 spectateurs et le prochain concert de musique le 22 janvier 2024.

M. Michel A. représentant l’ARQAM, présente les doléances des riverains du 21-23 boulevard de Bonne Nouvelle confrontés à l’augmentation du nombre de toxicomanes qui les importunent voire les agressent aussi bien dans les couloirs de la station de métro de Bonne Nouvelle qu’aux alentours sur les marches de la rue de Notre Dame de Bonne Nouvelle, devant le Carrefour city sans oublier le square Bidault rue de la Lune. Les demandes des riverains concernent d’abord l’obtention d’une ligne directe sans passer par le 17 pour réclamer l’intervention la plus rapide possible d’une patrouille de police en cas d’agression par un toxicomane, puis l’installation d’une caméra supplémentaire à l’arrêt des bus près du Carrefour city et enfin la communication mensuelle du nombre de contraventions infligées aux toxicomanes, d’interpellations de vendeurs de crack et de démantèlement de cuisines à crack.

Le commissaire Olivier M. répond qu’il n’est pas d’accord pour allouer un numéro d’appel spécial pour les riverains souffrant de leur cohabitation forcée avec les toxicomanes parce que tous les habitants des autres quartiers de Paris Centre devraient également pouvoir utiliser ce numéro, ce qui l’embouteillerait. Par ailleurs le commissaire Oliver M. mentionne le mail de contact du commissariat de Paris Centre avec une réponse dans les 5 jours : commissariat-centre@interieur.gouv.fr avec copie éventuellement sur le mail du commissaire.

L’arrivée du nouveau chef du 1er district de la DTSP75 pourrait modifier le refus du commissaire M. d’attribuer un numéro direct d’appel (équivalent à un bouton rouge) aux riverains autour du métro de Bonne Nouvelle qui restent pour l’instant confrontés aux blocages habituels (temps d’attente très long, résultat aléatoire constaté dans les heures qui suivent l’appel à l’aide pour obtenir le passage d’une patrouille) quand ils appellent le 17.

En ce qui concerne l’exploitation des caméras de vidéoprotection, le commissaire Olivier M.
affirme que la présence d’une caméra positionnée au 11 boulevard de Bonne Nouvelle (no 76166) permet de voir ce qui se passe autour du Carrefour city au 23 boulevard de Bonne Nouvelle tout comme la caméra positionnée au coin des rues de la Lune et de Notre Dame de Bonne Nouvelle (no 02033) permet de voir ce qui se passe sur les marches de la rue de Notre Dame de Bonne Nouvelle aussi bien que dans le square Bidault grâce à l’utilisation du zoom. Ainsi il n’est pas nécessaire d’ajouter une autre caméra selon le commissaire M..

Le commissaire Olivier M. a mentionné la possibilité à plus ou moins long terme, de la création d’un GLTD (groupe local de traitement de la délinquance) dans une structure soit territoriale, soit thématique. Il a souligné qu’il appartient au Procureur de la république et au directeur de la DSPAP, en lien avec les partenaires d’annoncer et d’organiser la création de ce genre de structure. Le commissaire Olivier M. a évoqué le fait que ce pourrait être un solution envisageable intéressante à l’avenir pour traiter la problématique du crack. Le capitaine G. participe aux rondes qui partent de la place Auguste Baron dans le 19ème arrondissement avec un car de police d’où descendent des patrouilles qui vont surveiller les endroits où se rassemblent les toxicomanes dans le 18ème, le 19ème, le 9ème, le 10ème et le 2ème. Le capitaine G. retrouve les mêmes toxicomanes qui continuent à hanter ces lieux bien identifiés auxquels s’ajoutent malheureusement de nouveaux consommateurs et tout ceci sans espoir de sortie de leur addiction par manque de volonté ou même d’envie de changer de vie de leur part.

Un bémol considérable : le commissaire Olivier M. mentionne que les amendes forfaitaires peuvent être infligées aux consommateurs de cannabis, d’ecstasy, de MDMA, de cocaïne mais pas de crack ! Que faire à part les disperser ? Ce qui ne résout pas le problème du retour incessant des toxicomanes sur les lieux où ils consomment d’habitude du crack. La question des amendes dissuasives pour la consommation de crack reste donc non résolue à ce jour. Toutefois l’arrêté 2023_1422 portant interdiction des regroupements de consommateurs de cocaïne base dans certains secteurs de Paris et de la Seine-Saint-Denis, inclut la zone de Bonne Nouvelle autour de la station de métro, est en vigueur du 18 novembre au 19 décembre 2023 et sera renouvelable mois après mois.

Malgré le fait que le commissaire Olivier M.n’a pas le droit de communiquer des chiffres selon les instructions reçues de la Préfecture de police, il accepte de livrer quelques informations : 130 interpellations ont eu lieu depuis le début de l’année pour vols avec violence et 55 interpellations pour usage et trafic de drogues. Dans ce dernier cas les interpellations après la garde à vue s’accompagnent d’injonctions thérapeutiques pour les consommateurs, les dealers de rue et les grands dealers étant du ressort de la police judiciaire dont les statistiques ne lui sont pas disponibles.

Le commissaire Olivier M. présente le major D. chef de la police administrative avant d’ajouter que Paris Centre compte 3500 établissements avec des licences III et IV (cafés et restaurants) soit 10% de la totalité des établissements français de même type. Dans le cadre des missions du CODAF (comité opérationnel départemental anti-fraude), consistant à cordonner les services de l’Etat (police, gendarmerie, administrations préfectorale, fiscale, douanière et du travail) et les organismes locaux de protection sociale (Pôle emploi, URSSAF, caisses d’allocations familiales, d’assurance maladie et de retraite, la MSA) afin d’apporter une réponse globale et concertée aux phénomènes de fraude, qu’ils concernent les prélèvements obligatoires ou les prestations sociales, le service du major D. intervient essentiellement sur le travail dissimulé par les gérants problématiques des salons de coiffure, restaurants, boutiques de cosmétiques, épiceries.

M. Michel A. représentant l’ARQAM fait remarquer que sur les 17 salons de coiffure identifiés dans le quartier, seuls quatre ont les compétences professionnelles requises en étant inscrits au registre des métiers de la chambre de commerce et de l’artisanat de Paris (CMA). Pourtant la direction départementale de la protection de la population (DDPP) n’effectue pas les contrôles demandés. L’explication fournie par le major D. est qu’il suffit qu’il y ait un employé avec les compétences professionnelles requises pour exempter les autres employés de les avoir. M. Marc H. représentant l’ARQAM mentionne l’ouverture illégale de certains salons de coiffure dans le quartier le dimanche bien qu’il les ait signalés auprès de l’inspection du travail quai de Jemmapes. L’ arrêté préfectoral prescrivant le repos dominical aux salons de coiffure ne peut pas être contourné à moins d’obtenir l’accord du maire jusqu’à cinq dimanches par an, à condition que le chef d’entreprise accorde des compensations aux salariés. M. Marc H. constate un certain laxisme dans l’application de l’arrêté préfectoral interdisant le travail dominical aux salons de coiffure.

N’abordant pas les questions de sécurité sanitaire des produits cosmétiques utilisés souvent importés de Chine et cancérigènes, le major D. se concentrant sur la traque du travail dissimulé, applique le barème suivant : pour chaque employé repéré non déclaré à l’URSSAF et/ou en situation irrégulière, la sanction est de 9 jours de fermeture administrative à faire valider par le Procureur qui la met en œuvre par l’intermédiaire de la police. Des fermetures administratives ont été récemment infligées à un restaurant rue Sainte Apolline (30 jours), un salon de coiffure rue Saint-Martin (20 jours) et une autre salon de coiffure rue Blondel (30 jours).

La mono-activité engendre des nuisances de voisinage par les rabatteurs qui s’agglutinent autour de ces boutiques problématiques dans les rues Sainte Apolline, Blondel et le haut de la rue Saint-Martin. L’ARQAM dépose des mains courantes hebdomadaires entre mai et octobre chaque année à cause des nuisances sonores et sécuritaires causées par ces boutiques. Il est possible de poursuivre leurs gérants pour troubles à l’ordre public (tapage, bagarres, beuveries malgré l’arrêté anti-alcool no 2022-00196 du 28 février 2022).

Mme Véronique L. mentionne l’arrêté préfectoral no 2023-000380 du 06 avril 2023 spécifique au boulevard de Bonne Nouvelle qui interdit la consommation d’alcools dans la rue à partir de 11 heures du matin et de leur vente à partir de 17 heures qui produit un effet d’aubaine sur les boutiques dans le 2ème arrondissement avec une licence III qui profitent de cette interdiction pour vendre plus d’alcools entre 17h et 21h qui est le créneau qui leur est ainsi accordé par l’arrêté no 2022-00196 du 28 février 2022 qui concerne leur zone géographique. Ne faudrait-il pas étendre le périmètre de l’arrêté préfectoral no 2023-000380 du 06 avril 2023 sur une bonne partie du 2ème arrondissement ?

Mme Véronique L.met en exergue l’action de la police municipale créée depuis deux ans et qui intervient dans le secteur de Bonne Nouvelle pour disperser les toxicomanes. M. Stéphane B. chef de la police municipale de Paris Centre mentionne qu’il mobilise ses agents à vélos pour disperser les toxicomanes le jour et la nuit au square Bidault et devant la crèche Thorel, de même que devant la pharmacie et la boulangerie proches. S’il y a interpellations, les prévenus sont amenés au commissariat.

Mme Véronique L. mentionne les maraudes dédiées aux toxicomanes et organisées par l’association Charonne, en marge du travail mené par l’association Gaia sur le terrain, en vue de les orienter vers des dispositifs de prise en charge et de les mettre en contact avec des travailleurs sociaux, alors que la plupart d’entre eux sont complètement désocialisés. La camionnette de l’association Charonne qui se gare près de la station de métro de Bonne Nouvelle distribue pipes et galettes de crack gratuitement aux toxicomanes avec l’accord de la préfecture de police et selon le dispositif de consommation à moindre risque du plan crack.

Les commerçants sont confrontés aux toxicomanes qui viennent mendier de la nourriture ou bien tentent de voler des produits alimentaires sur les étalages. La réaction des commerçants est tantôt de les chasser tantôt de leur donner quelque chose à manger et de façon générale ne pas porter plainte ni même de déposer une main courante.

M. Marc H. mentionne un cas d’affichage sauvage sur un mur de l’impasse de la planchette le 12 juillet dernier. L’employé de l’entreprise “Urban Act” (https://www.urbanact.com/fr) lui a expliqué que sa société est spécialisée dans l’affichage illégal et que la ville de Paris est au courant et refacture le décollage des affiches à cette entreprise qui elle-même la surfacture à ses clients. M. Marc H. a appelé la police municipale au 3975 pour essayer de faire prendre cet employé en flagrant délit. Non seulement aucune équipe ne s’est déplacée mais de plus il lui a été affirmé que la police municipale n’intervenait pas dans ce cas de figure. M. Stéphane B. explique que le montant des contraventions est trop bas et n’est donc pas suffisamment dissuasif.

M. Bruno S. co-président du conseil de quartier Sentier-Arts-et-Métiers mentionne la déambulation organisée récemment par Mme Véronique L. et qui a examiné la configuration des marches rue Notre Dame de Bonne Nouvelle sur lesquelles les toxicomanes s’installent à demeure, les salissant et les souillant sans cesse. Il faudrait envisager de les modifier pour tenter de restreindre ce type d’usages. Une consultation d’étudiants en architecture sera organisée par le conseil de quartier avant d’en référer aux ABF.

M. Bruno S. évoque ensuite le Noël solidaire organisé le 9 décembre prochain rue Léopold Bellan.

M.Bruno S. mentionne ensuite les embarras de la circulation rue Papin où les voitures passent alors qu’il s’agit d’une rue piétonnière devant le théâtre de la Gaîté lyrique. Il faudrait remettre deux plots même rétractables dans leurs emplacements. Le service DMR ne prend pas ce type de demande en charge. Il faudrait en référer à Florent Giry.

M. Bruno S. évoque enfin la question des tags en hauteur au-delà des 4 mètres gérés par l’application Dans Ma Rue. Les copropriétés sont confrontées à des tagueurs qui reviennent sur les murs pignons qu’ils ont salis une première fois et après que ces murs pignons aient été nettoyés à grand frais, les souillent de nouveau, provoquant le découragement des copropriétaires dont les assurances collectives ne peuvent plus les rembourser. Le commissaire Olivier M. pense que le phénomène des tagueurs est sociétal et impossible à contrôler une fois installé. Selon la théorie de la vitre brisée, un tag appelle un autre tag, soit on les efface tous soit on les laisse proliférer. M. Michel A. reprend la parole une dernière fois pour évoquer le cas de son immeuble où les tagueurs sont sortis sur la façade depuis une appartement loué sur Airbnb au premier étage. Outre la question de l’exploitation des signatures des tagueurs dont la police ne semble pas vouloir prendre en compte l’authenticité pourtant vérifiable sur une base de données de tous les tagueurs mise à jour régulièrement : https://www.maquis-art.com/ ne serait-il pas possible de retrouver l’identité du tagueur à partir du registre du loueur de l’appartement puisque la date où le tag a été fait est connue ? Le commissaire Olivier M. répond qu’il y a trop de plaintes en souffrance, évoquant le chiffre de 40 000 non traitées faute de temps au commissariat de Paris Centre, pour pouvoir envisager de creuser une piste pareille pour un dommage relativement bénin. M. Michel A. ne s’élève pas contre cette constatation mais envisage de continuer à investiguer avec l’aide du capitaine G. et en contactant l’association des usagers de Dans Ma Rue (AMR) pour voir s’ils gardent trace des tags signés des tagueurs les plus compulsifs comme DION par exemple aux centaines d’occurrence par mois, afin de pouvoir bâtir des dossiers conséquents à présenter au Procureur.

M. Loïc C. représentant l’ADOMA mentionne la présence de squatteurs dans les derniers étages des parties communes, principalement les escaliers, de son immeuble au 32 rue Béranger, avec des ordures et des déjections de toutes sortes abandonnées sur place. Le commissaire Olivier M. fait remarquer qu’il faudrait installer une fermeture de la porte d’entrée plus efficace mais M. C. ne peut pas le faire vu que la porte est classée. Il doit faire une demande aux ABF en mentionnant les problèmes rencontrés.

M.Guillaume R. co président du conseil de quartier Marais-Archives et propriétaire de l’Hôtel du Vieux Marais 8 rue du Plâtre 75004 Paris, mentionne les problèmes récurrents dans sa rue et la rue voisine Simon-le-Franc avec des trafics de drogue, de la prostitution, le cas déjà noté de l’immeuble 8 bis rue de Montmorency où des trafics de drogue ont été signalés à l’arrière de la trésorerie publique. Le major B. répond qu’il y a des suspicions vis à vis des habitants de cet immeuble social qui appartient à la ville de Paris et que des investigations sont en cours en particulier au 2ème étage.

M.Guillaume R. évoque sa crainte suite au courrier de l’ADAC (Association pour la defense et l’animation des commerces et entreprise du quartier Montorgueil) qui souhaite innover pendant les JO en installant des tables et assises dans les rues Montorgueil et des Petits Carreaux, destinées à la consommation d’alcools avec création de fans zones et qui peuvent gêner la circulation. Le commissaire Olivier M. répond qu’il faut traiter cette question dans le cadre du conseil de quartier Halles Beaubourg Montorgueil.

M. Guillaume R. se plaint des décorations en fleurs artificielles qui abondent au-dessus de trop nombreuses devantures transformant le Marais en Disneyland. Il y a selon lui risques d’incendies. La police ne peut pas intervenir sauf s’il y a une entrave à l’intervention des pompiers. La direction de l’urbanisme de la ville de Paris peut donner un avis en accord avec les Architectes des bâtiments de France (ABF). L’autorisation de la copropriété est également indispensable.

M.Guillaume R. mentionne la mésaventure qui lui est advenue lorsqu’en vélo il a pénétré dans le tunnel des Tuileries depuis la place de la Concorde à minuit trente : il n’a pas pu atteindre la voie Georges Pompidou sur les quais de la Seine parce que la grille avait été fermée. En retournant au point de départ du tunnel il a constaté que la grille en avait également été fermée. Il lui a fallu attendre les secours appelés par le 17 pour lui permettre de sortir.

Mme Laurence D.-F. coprésidente du conseil de quartier Marais-Place des Vosges mentionne la présence de squatteurs au 13 rue de Thorigny, les tentes de migrants devant l’Hôtel de ville, l’école Saint Merri et sur la place des Vosges. Le commissaire Olivier M. précise qu’une personne sans abri et qui vit dans la rue n’est pas passible d’une amende. Une tente de migrant ou de SDF est considérée comme un domicile, ce qui en droit civil français a une valeur juridique; un policier n’a pas le droit de l’enlever, ce qui ne veut pas dire qu’il ne peut pas retirer certains encombrants ou déchets autour.

Mme Laurence D.-F. note que la circulation des cyclistes s’est améliorée rue Saint Antoine. Le commissaire Olivier M. précise qu’il y a eu un mort causé par un cycliste récemment sur les quais de Seine. Il y a eu 7 accidents mortels de cyclistes à Paris en 2023. Il faudrait imposer un casque à tous les cyclistes selon le commissaire Olivier M. Tous les sens interdits ne peuvent pas être empruntés par les cyclistes, il faut qu’il y ait une signalisation les autorisant à le faire.