Notre demande de prise d’un arrêté anti-attroupement

Les jeunes migrants et rabatteurs s’amassent devant les salons de coiffure africaine dans nos rues aussi bien que devant les débits de produits de beauté ou les restaurants, Ils sont bruyants, le plus souvent éméchés et salissent les trottoirs quand ce n’est pas les façades des immeubles.

Depuis 2015 que les salons de coiffure africaine se sont ouverts dans notre quartier, nous avons appelé d’innombrables fois le 17, déposé sans cesse des mains courantes, des plaintes pour tapages injurieux, tapages nocturnes, crachats, souillures diverses, ivresse sur la voie publique, toutes sortes de nuisances que nous subissons de manière incessante et qui nous excèdent.

Les « hot spots » où les rabatteurs se rassemblent sont les 353. 355 et 357 rue Saint-Martin, les 1 et 3, 5 et 7 ainsi que le 2, 4 et 6 rue Sainte Apolline, le 1, 3 et le 2, 4 et le 6 rue Blondel.

Cet arrêté interdira tout attroupement portant atteinte à l’ordre, à la sécurité, à la tranquillité ou à la salubrité publique (nuisances sonores, crachats, souillures, dépôt de déchets, etc..) dans la zone délimitée par le boulevard de Sébastopol, les rues Sainte Apolline et Blondel et la partie de la rue Saint-Martin (numéros impairs) entre les deux rues Sainte Apolline et Blondel.

Pour éviter toute annulation de cet arrêté par le tribunal administratif en fonction de la jurisprudence, il s’agit de prendre en compte les horaires des commerces, que ce soit la boulangerie BO & MIE au 359 rue Saint-Martin et la boulangerie des artistes au 352 rue Saint-Martin. De l’autre côté de la rue Saint-Martin (numéros pairs), le restaurant Fuugaya au 330 rue Saint-Martin, les restaurants Mikuna et Poketea factory au 326 rue Saint-Martin et le restaurant Sun Viet au 324 rue Saint-Martin ne seront pas impactés.

Ainsi la tranche horaire pendant laquelle s’appliquera l’arrêté anti-attroupement sera de 20h à 7h du matin.

Les infractions aux dispositions du présent arrêté seront constatées et poursuivies par tout agent de la force publique, que ce soit la police nationale ou la police municipale, habilité à dresser procès-verbal conformément aux lois et règlements en vigueur.