Incendies de voitures dans notre quartier

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Paris : Un suspect interpellé après de nouveaux incendies de véhicules dans le IIIe arrondissement

INFO ACTU17. Un homme âgé de 23 ans a été interpellé dans la nuit du mercredi 31 mai au jeudi 1er juin 2023 à Paris, après de nouveaux incendies de véhicules sur le IIIe arrondissement. Le pyromane présumé a été placé en garde à vue.

Historique:

Dans la nuit du 3 au 4 mai 2023 six voitures ont brûlé à 3h du matin entre les numéros 49 et 57 de la rue Meslay et dans la nuit du 4 au 5 mai 2023 trois voitures ont brûlé à 3h du matin entre les numéros 43 et 47 de la rue Notre-Dame-de-Nazareth.

49-57 rue Meslay :

43-47 rue Notre-Dame-de-Nazareth:

L’ARQAM réitère sa demande pour que la caméra de vidéoprotection n°03003 située près de l’arrêt des bus au milieu de la rue Saint-Martin au niveau des numéros 355 et 328 soit déplacée à l’angle des rues Sainte Apolline et Saint-Martin ou bien à l’angle de la rue Meslay et de la rue Saint-Martin pour qu’elle puisse prendre en enfilade les rues Sainte Apolline et Meslay. Si cette modification avait été effectuée, il aurait été possible de visualiser le pyromane qui a incendié les voitures dans la rue Meslay.

L’ARQAM appuie la demande du Maire de Paris Centre pour l’installation d’une nouvelle caméra de vidéoprotection dans la rue Meslay au niveau du passage du Pont aux Biches. Ainsi avec la caméra no 03003 déplacée prenant en enfilade la rue Meslay et la caméra no 57802 au 20 rue de Notre-Dame-de-Nazareth en face de la synagogue, seront couverts la rue Sainte Apolline jusqu’au boulevard de Sébastopol, la rue Saint-Martin, la rue Meslay, le passage du Pont aux Biches et la rue Notre-Dame-de-Nazareth.

Compte rendu de la réunion du groupe de partenariat opérationnel (GPO) du 8 mars 2023

Ce compte rendu est rédigé par Bruno S. et Michel A.

Etaient présents : 

Laurent G. – Capitaine

Sabrina B. – Major et Steve B., Major – Mission de prévention, contact et écoute, commissariat de la rue Gabriel Vicaire  

DSPAP / DT75 / D1 / CIAT CENTRE / MPCE CENTRE <ciat-centre-mpce@interieur.gouv.fr

1 Rue Gabriel Vicaire 75003 Paris

Tél : 01 87 89 67 39/38/40/42/43/44/45

Jean Marc B. Major exceptionnel Brigade territoriale de contact

Thomas L.P., Chef adjoint DT Paris Centre de la police municipale

Camille G. M., Adjointe au responsable du pôle sécurité-sûreté – Archives Nationales

Philippe L., représentant l’association Vivre le Marais Vivre Paris Centre !

Guillaume R., représentant le conseil de quartier Marais-Archives

Laurence D.-F., représentant le conseil de quartier Marais- Place des Vosges

Catherine T., représentant le conseil de quartier Temple-Enfants rouges

Bruno S., représentant l’ARQAM

Le capitaine G. mentionne la première question posée par le conseil de quartier Sentier Arts et Métiers (sa représentante étant excusée). Le libellé exact de la question transmise par Sabrina J. au capitaine est : est-il possible de limiter les autorisations de manifestations place de la République ? Le capitaine G.répondra à cette question comme aux autres plus tard.

Le représentant de l’ARQAM évoque le problème de la caméra de vidéoprotection située à l’arrêt des bus au milieu de la rue Saint-Martin face aux numéros 355 et 238. Elle ne permet pas de prendre en enfilade les rues Sainte Apolline et Meslay. Il faudrait soit la placer sur un bras télescopique soit la déplacer. Le capitaine G. répond qu’il y a une autre caméra. La question est de savoir où elle se trouve.

La personne qui squatte le soir sur le trottoir au 325 rue Saint-Martin est connue des services sociaux notamment. Apparemment elle ne vend pas de drogues. La question qui peut se poser : elle est là depuis juin 2022, jusqu’à quand sera-t-elle autorisée à continuer ainsi ?

La seule réponse fournie au représentant de l’ARQAM : il faut continuer à utiliser l’application DMR et déposer des mains courantes. Les tournées de policiers se font régulièrement en journée de 8h à 20h. Au delà de 20h il faut appeler le 17.

Le représentant de Vivre le Marais évoque un problème de voisinage entre deux propriétaires dans le quartier du Marais avec injures et coups de poings.

Le représentant du conseil de quartier Marais-Archives évoque des problèmes d’agressions, de drogue et de prostitution rue du Plâtre autour de l’hôtel du Vieux Marais.

La représentante du conseil de quartier Temple-Enfants rouges évoque les terrasses trop bruyantes des cafés et restaurants dans le quartier Temple-Enfants Rouges. Elle mentionne en particulier la terrasse du café Philippe 14 rue Dupetit Thouars 75003 Paris.

L’adjointe au responsable du pôle sécurité-sûreté – Archives Nationales n’a rien de négatif à signaler.

Le commissaire Olivier M. a fait diffuser un document sur le fonctionnement des 4 GPO de Paris centre : rappel de leur périmètre, fréquence, compte rendus par les représentants des conseils de quartier, rencontre annuelle avec le maire de Paris centre.

Pour que les policiers puissent entrer dans les immeubles il faut leur donner le code et c’est lors d’une AG de copropriétaires que l’autorisation peut se faire, le syndic alors informe le commissariat du code, à charge ensuite d’informer celui ci lors du changement de code (La police ne possède pas de badge vigik).

Pour signaler toute nuisance provenant d’un local professionnel envoyer un mail à nuisances-pro@paris.fr. Il s’agit du bureau d’action contre les nuisances professionnelles sonores et olfactives.

Compte rendu de la réunion du groupe de partenariat opérationnel (GPO) du 25 janvier 2023

Ce compte rendu est rédigé par Michel A.

Etaient présents : 

Olivier M. – Commissaire

Laurent G. – Capitaine

Sabrina B. – Major et Steve B.Major – Mission de prévention, contact et écoute, commissariat de la rue Gabriel Vicaire  

PP DSPAP DTSP75 CIAT CENTRE MPCE <ciat-centre-mpce@interieur.gouv.fr

Tel : 01 42 76 13 27/ 28 /44 /51

Jean Marc B. Major exceptionnel Brigade territoriale de contact

Stéphane B. Chef de la division de la police municipale du centre de Paris

Franck R. Directeur de la sécurité au Crédit municipal

Camille G. M., Adjointe au responsable du pôle sécurité-sûreté – Archives Nationales

– Le représentant de l’association des commerçants de la rue de Bretagne

– Le représentant de l’association Vivre le Marais Vivre Paris Centre !

– Le représentant du conseil de quartier Marais-Archives

– La représentante du conseil de quartier Marais- Place des Vosges

– La représentante du conseil de quartier Temple-Enfants rouges

– La co-présidente du conseil de quartier Sentier-Arts et Métiers

– Le représentant du conseil de quartier Sentier-Arts et Métiers et de l’ARQAM

– Le président de l’ARQAM (association pour la renaissance du quartier Arts et Métiers)

Des réponses sont apportées en fonction des points soulevés lors de la dernière réunion du GPO en novembre dernier.

Le Major Steve B. déclare que le P.A.R. (personne à la rue, trentenaire de type africain) qui a été signalé comme s’asseyant quotidiennement devant le 325 (chez Jean-Paul Gaultier) ou le 327 rue Saint-Martin à sa connaissance n’y est plus. Mais le représentant du conseil de quartier Sentier-Arts et Métiers et de l’ARQAM continue de l’apercevoir au même endroit de manière moins fréquente certes mais il semble là tous les jours à 16 heures et il y vend du crack. Il mentionne la tente iglou installée près de la Tour du Vertbois au coin du CNAM à charge pour la police de vérifier qui l’occupe.

Le squat au 24 rue Geoffroy-l’Angevin a été vidé avec l’installation d’une porte anti-squat.

La représentante du conseil de quartier Temple-Enfants rouges signale les terrasses trop bruyantes des cafés et restaurants dans le quartier Temple-Enfants Rouges. Elle mentionne la terrasse bruyante du café Philippe 14 rue Dupetit Thouars 75003 Paris. Si les grands froids apaisent un peu l’atmosphère, elle craint que les nuisances sonores ne se reproduisent quand le temps se sera adouci au printemps et surtout à l’été. Elle suggère qu’une action préventive soit menée. Elle propose par ailleurs à la police de rencontrer en vue de faire de la prévention, les élèves du collège Béranger qui ont l’habitude de fumer de l’herbe et d’écouter de la musique à fort volume dans la rue de la Corderie. Elle signale enfin le vide grenier qu’elle coorganise le 28 janvier 2023. La représentante du conseil de quartier Marais- Place des Vosges mentionne un bar rue du Roi-de-Sicile qui reste ouvert très tard et provoque des nuisances sonores. La question de l’impact de l’action de la police municipale est posée. Stéphane B. précise que la police municipale n’est active que depuis octobre 2021 et mentionne les chiffres des contraventions concernant les terrasses (1000 en 2021 et 4130 en 2022). Une suggestion serait de porter à 1500 Euros la contravention pour les terrasses trop bruyantes comme ceci a été fait pour les terrasses extérieures chauffées.

Le représentant d’une association de commerçants de la rue de Bretagne propose sa médiation entre riverains excédés par le bruit des terrasses et les gérants des cafés et restaurants concernés.

La co-présidente du conseil de quartier Sentier-Arts et Métiers, se plaint des trop nombreux tags dans le quartier du Sentier, en particulier ceux qui sont placés en hauteur au-dessus de la zone accessible par les services de nettoyage de la ville. Au sujet des consommateurs de crack elle fait part de son inquiétude devant leur nombre croissant sur la ligne de métro 9 en particulier dans les stations Strasbourg Saint-Denis, Bonne Nouvelle et Richelieu Drouot. Les agents de sécurité de la RATP les chassent des couloirs mais ces consommateurs de crack viennent agresser les passants et les commerçants du quartier en particulier autour de la rue de la Lune.

Le capitaine Laurent G. lui répond qu’en effet depuis le démantèlement de la colline du crack et du square Forceval porte de la Villette, les crackers se sont répandus non seulement dans les 18ème et 19ème arrondissements mais aussi autour du boulevard de Bonne Nouvelle où la surveillance policière a été renforcée. Il faut que les commerçants qui sont agressés portent plainte pour que le problème remonte et soit convenablement traité.

La co-présidente du conseil de quartier Sentier-Arts et Métiers évoque l’accroissement des incivilités avec des dépôts sauvages de déchets dans les rues du Sentier, l’apparente absence de la police municipale et l’éloignement des commissariats puisque ceux des quatre arrondissements ont été regroupés rue Gabriel Vicaire. Stéphane B. mentionne la cinquantaine de futurs policiers municipaux actuellement en formation pour deux ans. Entre 2021 et 2022, les contraventions pour nuisances sonores sont passées de 110 à 309, les infractions au code de la route de 7052 à 11107. Devant l’accroissement des infractions on peut se demander si le montant (135 Euros) des contraventions est suffisamment dissuasif ou si la situation sécuritaire n’est pas en train de se dégrader à grande allure.

La co-présidente du conseil de quartier Sentier-Arts et Métiers évoque enfin l’accroissement des cambriolages dans le 2ème arrondissement sur un an et souhaiterait avoir accès aux statistiques à la disposition de la police pour prévoir l’évolution possible et les mesures à envisager pour y faire face.

Le président de l’ARQAM souhaite que les participants au GPO continuent à être informés des mesures de fermeture administrative prises à l’encontre des gérants délictueux pour fraudes à l’URSSAF. Il y en a eu six dans notre quartier entre novembre 2021 et juin 2022. Il n’y a pas de raison de penser que ces gérants changent leurs pratiques puisque leur modèle économique fonctionne en dehors de toute légalité. Il faudrait ne pas relâcher la pression sur eux pour les forcer à respecter la loi. L’absence de contrôles équivaut à leur donner un blanc-seing pour continuer leurs pratiques frauduleuses.

Le président de l’ARQAM déplore de ne pas obtenir l’appui du GPO concernant l’action entreprise par l’ARQAM auprès de Mme Marie-Line T., Chef de service Inspecteur Expert 401, Sécurité et Loyauté des Produits Non Alimentaires et Services à la Personne à la Direction Départementale de la Protection des Populations, qui a répondu le 1er décembre dernier en nous remerciant des informations transmises sur les 13 salons de coiffure dans notre quartier qui ne sont pas inscrits au registre des métiers de Paris, ce qui implique qu’ils n’ont pas le personnel qualifié pour exercer la profession de coiffeur . Mme T. nous a écrit que des “contrôles seront programmés dans ces établissements dans la mesure de la charge de travail de mon service qui doit également réaliser le Plan National d’enquête déterminé par la direction Générale de la Concurrence, consommation et répression des Fraudes.” Comment obtenir que ces salons soient vraiment contrôlés et ce en vertu de la Loi n°96-603 du 5 juillet 1996 ? La question n’est pour le moment pas tranchée. D’autre part l’inspection du travail quai de Jemmapes a été saisie par l’ARQAM et a écrit aux salons de coiffure du quartier pour leur demander de respecter les tranches horaires de travail régulières (pas au-delà de 21h) et la trève dominicale selon l’article du code du travail L3132-3.

Le président de l’ARQAM demande des précisions concernant l’éventualité d’une procédure de suppression de la licence III de la boutique Lycamobile au 355 rue Saint-Martin. Le Major Steve Barbier après s’être renseigné lui répond que cette boutique n’a pas de licence III mais une licence générale vente à emporter. Elle peut donc vendre tout type d’alcools en respectant l’interdiction de vendre de l’alcool à partir de 21 heures conformément à l’arrêté 2022-196 pris le 28 février 2022 par le Préfet de police de Paris. Cette boutique est-elle vraiment fermée à 21 heures ? Le Major B. explique que les patrouilles l’ont contrôlée et que c’est bien le cas.

Le représentant du conseil de quartier Sentier-Arts et Métiers et de l’ARQAM évoque la caméra de vidéoprotection installée après quatre ans de demande incessante de l’ARQAM, près de l’arrêt des bus au milieu de la rue Saint-Martin et qui ne prend en enfilade ni la rue Sainte Apolline ni la rue Meslay où pourtant se concentrent les nuisances sonores et sécuritaires liées à la présences des rabatteurs et migrants. La question est de savoir à qui s’adresser pour demander qu’elle soit déplacée au coin des rues Saint-Martin et Sainte Apolline ou qu’un bras télescopique soit ajouté au pylône de soutien. D’autre part il semble que l’exploitation des enregistrements ne soit pas réalisée de manière à lutter contre les incivilités (rabatteurs et migrants ivres, dealers modous, tagueurs). Le capitaine Laurent G. va se renseigner sur les retours de cette caméra.

Le directeur de la sécurité au Crédit municipal signale qu’il n’y a plus de tags sur les murs du Crédit municipal mais que des câbles d’alimentation électrique des bornes pour les voitures devant la boutique Eataly au 37 rue Sainte Croix de la Bretonnerie 75003 Paris ont été arrachés à plusieurs reprises et que certaines rues sont empruntées dans le mauvais sens alors qu’elles sont à sens unique.

L’adjointe au responsable du pôle sécurité-sûreté – Archives Nationales n’a rien de négatif à signaler.

Le représentant du conseil de quartier Marais-Archives explique s’essayer à raisonner les automobilistes qui prennent les rues à sens interdit à contresens. Il mentionne la tentative de casse avec un béretta devant le Franprix de la rue Barbette et qui a été neutralisée par le gérant.

Le représentant de l’association Vivre le Marais Vivre Paris Centre évoque la demande d’interdiction d’accès pour les chiens non tenus en laisse dans certains squares, l’amende de 68 euros n’étant pas assez dissuasive. La lutte contre les tags lui paraît toujours d’actualité. Enfin le plan de circulation dans le Marais pose problème aux riverains dont les véhicules sont traités comme s’ils étaient en transit. Ce plan de circulation sera implémenté courant 2023 et mis en service en 2024.

La représentante du conseil de quartier Marais-Place des Vosges évoque les 9 poteaux de la rue Elzevir qui ont été arrachés lors de l’accident du 28 septembre dernier et qu’il faudrait replacer. Elle mentionne le transit à pied des écoliers et collégiens entre les annexes de la cité scolaire Victor Hugo rue Vieille du Temple et rue Barbette et la cantine scolaire avec les dangers de leurs traversée des rues sans être suffisamment accompagnés.

Compte rendu de la réunion du groupe de partenariat opérationnel (GPO) du 22 novembre 2022

Ce compte rendu est rédigé par Michel A.

Etaient présents : 

– Arnaud G. – Commandant

Laurent G. – Capitaine

Sabrina B. – Major et Steve B. – Major – Mission de prévention, contact et écoute, commissariat de la rue Gabriel Vicaire  

PP DSPAP DTSP75 CIAT CENTRE MPCE <ciat-centre-mpce@interieur.gouv.fr

Tel : 01 42 76 13 27/ 28 /44 /51

Jean Marc B. Major exceptionnel

– l’adjoint de Stéphane Bongibault, Chef de la division de la police municipale du centre de Paris

Nicolas V., Responsable du pôle de la sécurité et de la sûreté, site de Paris, Archives Nationales

Franck F. Directeur de la sécurité au Crédit municipal

Jimmy B. adjoint au Maire Paris Centre en charge de la jeunesse et de la vie étudiante, de l’animation locale, des métiers de la mode et des créateurs, référent aux conseils de quartier

   Face à eux, six représentants de conseils de quartiers et d’associations de quartier: 

– un représentant de l’association Vivre le Marais Vivre Paris Centre ! 

– un représentant de l’association ADOMA qui gère la résidence sociale Béranger

– un représentant du conseil de quartier Marais-Archives

– une représentante du conseil de quartier Marais- Place des Vosges

– une représentante du conseil de quartier Temple-Enfants rouges

– un représentant de l’ARQAM

Le commandant G. annonce son départ car il est appelé à d’autres fonctions. Il va être remplacé par le capitaine Laurent G. qui présidera le prochain GPO.

La représentante du conseil de quartier Marais-Place des Vosges présente ses revendications. Les nuisances sonores causées par les bars du quartier sont au centre des préoccupations des riverains, suivies par les graffitis et tags du jardin Berthe Weill rue de Thorigny où trop de SDF campent au grand dam des parents avec leurs enfants, même après la fermeture car ils y reviennent en escaladant les grilles. Le square Léopold Achille rue du Parc Royal pose problème à cause des fumeurs qui s’y installent alors qu’il y a un panneau qui leur interdit de le faire. Rue Elzevir des potelets ont été arrachés par un conducteur d’un utilitaire de la mairie qui a perdu le contrôle de son véhicule le 28 septembre dernier et a causé d’autres dommages.

Le représentant de l’association Vivre le Marais et des habitants de la rue Elzevir demande que la lumière soit faite sur cet accident. Le commandant G. lui fournit le CR d’intervention de la police : le conducteur accidenté a dû être hospitalisé. Les potelets seront remplacés.

Les propriétaires de chiens réclament des parcs canins dans le quartier à l’image de celui du jardin Nelson Mandela aux Halles et de celui de la place Renée Vivien dans le 3ème arrondissement. Les chiens doivent être tenus en laisse même dans les squares de Paris. Dans celui de Saint-Gilles – Grand-Veneur – Pauline-Roland, il y a un problème d’accès pour les propriétaires de chiens car le square est privé avec accès au public dans la journée. Le représentant de l’association Vivre le Marais propose de mettre un panneau d’interdiction pour les chiens. Le représentant de la police municipale fait remarquer que les propriétaires de chiens sont très agressifs, utilisent une boucle Whatsapp pour s’informer de la venue des policiers, s’écarter le temps de leur passage et revenir ensuite.

La représentante du conseil de quartier Temple-Enfants rouges présente ses revendications. Les riverains ont réussi à faire partir de la rue Vieille du Temple les livreurs de l’entreprise Stuart. Le parking de la rue Béranger (ancien immeuble de Libération) est occupé par des squatteurs. Il faudrait rappeler à l’ordre les collégiens de la rue Béranger qui utilisent la rue de la Corderie pour fumer de l’herbe. Les signalements sur le téléservice Dans Ma Rue ne règlent pas du tout le problème des nuisances sonores causées par les terrasses des restaurants et des bars du quartier. Elle signale le Carreau et le Barav rue de la Corderie, le café Philippe et le café Crème rue Dupetit-Thouars, le Mon Coco place de la République qui a trop pris de place avec ses terrasses estivales.

Au sujet des tags trop nombreux dans le quartier mentionnés par les intervenants précédents, le commandant G. évoque la récente condamnation à 17 000 Euros du tagueur Six Sax et de la plainte en cours contre le tagueur Choko qui a récemment détérioré le mur de l’atelier Brancusi à Beaubourg (il a utilisé un extincteur à 8 heures du matin pour projeter la peinture et réaliser son méfait).

La représentante du conseil de quartier Temple-Enfants rouges pose la question de savoir si les cyclistes peuvent passer au feu rouge s’il n’y a personne à proximité. La réponse est qu’il faut qu’il y ait un panneau M31 avec une flèche directionnelle pour pouvoir passer. Sinon les cyclistes doivent respecter les feux rouges tout comme laisser la priorité aux piétons.

Le représentant de l’association ADOMA qui gère la résidence sociale Béranger 27 rue Béranger, mentionne la baisse des cambriolages qui ont lieu dans la résidence.

Le directeur de la sécurité au Crédit municipal, prend la parole au nom du conseil de quartier Marais-Archives et mentionne l’aménagement du 55 rue des Francs-Bourgeois dont les places de livraison sont souvent squattées par des véhicules de tourisme. Le squat du 24 rue Geoffroy-L’Angevin pose problème avec des gens qui y hurlent toute la nuit. Par ailleurs au coin des rues des Archives et des Blancs-Manteaux des livreurs Uber eat se sont installés avec à la clé du bruit, des déchets de nourriture et de la pisse partout. La rue Vieille-du-Temple n’est pas vraiment en accès restreint du moins pour les automobilistes qui l’empruntent.

Le responsable du pôle de la sécurité et de la sûreté, site de Paris, Archives Nationales, mentionne que les tags sur le bâtiment des archives vont être investigués en analysant les signatures apposées par les tagueurs. Il demeure un souci d’intrusion possible suite à la soirée de la Fashion Week dans les jardins des archives nationales.

Le représentant de l’ARQAM, explique que ses adhérents ont repéré des activités de prostitution dans les escaliers de l’immeuble au 9 boulevard Saint-Martin, beaucoup de consommation d’alcools et de drogues sur le même boulevard à partir de 20h, la vente de cigarettes algériennes de contrebande et de drogues par des « blédards » au 24 boulevard Saint-Denis (c’est un point de deal), les SDF autour de la porte Saint-Martin et au 325 rue Saint-Martin en particulier (une personne campe en permanence assise devant l’entrée de chez Gaultier ou devant le restaurant au 327) avec de plus en plus de crackers dans le quartier.

L’ARQAM a obtenu de la chambre des métiers et de l’artisanat la liste des salons de coiffure dans le quartier qui ne sont pas inscrits au répertoire des métiers de Paris avec une suspicion qu’ils n’ont pas les qualifications professionnelles requises pour avoir l’autorisation d’exercer leur métier. L’ARQAM a saisi la direction départementale de la protection des populations de Paris (DDPP) à la préfecture de police pour demander que soient lancées des enquêtes de vérification.

D’autre part, suite à la constatation des adhérents de l’ARQAM des dépassements d’horaires de ces salons de coiffure, un mail a été envoyé à l’inspection du travail (la DRIEETS 210 quai de Jemmapes) pour attirer son attention sur les débordements d’horaires de ces salons le soir et le dimanche.

Enfin l’ARQAM apprécie beaucoup que la police l’informe des mesures de fermeture administrative appliquées contre ces salons, épiceries et ongleries dans notre quartier, principalement pour non paiement des cotisations URSSAF.

Au sujet des tags au sommet des immeubles et qui n’entrent pas dans le champ du téléservice Dans Ma Rue, le cas d’école pour l’ARQAM est celui sur le mur pignon du 324 rue Saint-Martin. Une plainte a été déposée au commissariat en juin 2022. L’ARQAM a identifié les signatures sur ce tag : Ecilop (qui dessine des voitures de police à l’envers), Crape et Gesper 22. Comme rien ne se passe, faut-il que la copropriété fasse établir des devis pour la réfection de son mur pignon et se décide à se constituer partie civile et à saisir le doyen des juges d’instruction pour réclamer des dommages et intérêts pour le préjudice subi ?

L’ARQAM a contacté la DRAC au sujet des tags en haut de la porte Saint-Martin pour qu’ils soient enlevés.

Les boutiques du quartier vendent tous types d’alcools, grâce à leur licence III, aux rabatteurs qui s’amassent bruyamment pour boire tous les après-midis et tard en soirée dans la rue Sainte Apolline, la rue Blondel, le haut de la rue Saint-Martin. Le représentant de l’ARQAM rappelle l’existence de l’arrêté 2022-196 du 28 2 2022 et publié au BMOVP qui prohibe la vente d’alcools après 21 h et leur consommation dans les rues du quartier de 16h à 7h du matin. Le représentant de l’ARQAM suggère la suppression de la licence III aux boutiques concernées pour tenter de limiter les beuveries et les nuisances sonores et sécuritaires qui s’ensuivent. Dans sa lutte contre l’alcoolisme dans nos rues, l’ARQAM aimerait connaître les conditions à réunir pour que la suppression de ces licences III soit mise en oeuvre.

Enfin un compte-rendu oral des arrestations de trafiquants de drogue dans le quartier intéresserait l’ARQAM car la progression de la consommation de crack visible tous les jours dans le quartier est inquiétante. Les projets d’ouverture d’HSA au métro Bonne Nouvelle et dans l’ancienne station Saint-Martin vont attirer davantage encore de crackers et leurs dealers modous du fait du périmètre d’impunité autour des HSA comme l’ARQAM l’a constaté à la SCMR de Lariboisière. L’ARQAM est totalement opposée à l’ouverture de ces deux HSA.

Le représentant de la police municipale a demandé au représentant de l’ARQAM si la rue Sainte Apolline était plus apaisée depuis quelques mois. Le représentant de l’ARQAM a reconnu qu’il y avait des progrès grâce aux interventions des polices nationale et municipale qui ont pour consignes de demander aux rabatteurs de rester dans les boutiques plutôt que dans les rues dans la journée et de se disperser la nuit. On ne peut que se féliciter de ce début de résultat positif.

Un autre représentant du conseil de quartier Marais-Archives, arrivé avec une heure de retard à cette réunion du GPO, critique l’horaire de début de la réunion (15h) qui ne lui convient pas et considère que les conseils de quartier ne sont pas suffisamment représentés. Il faudrait selon lui deux représentants pour les quatre conseils de quartier convoqués (Sentier Arts et Métiers, Temple-Enfants rouges, Marais-Archives et Marais-Place des Vosges).

A propos du squat au 24 rue Geoffroy-l’Angevin, le représentant du conseil de quartier Marais-Archives considère que la police n’agit pas et qu’à ses yeux la situation ne peut plus durer. Le commandant G. lui fait remarquer qu’on ne peut pas expulser des squatters à volonté. Aux dernières nouvelles données par la police, le local squatté appartient à la ville de Paris. Le représentant du conseil de quartier Marais-Archives critique l’absence à cette réunion de Véronique L., adjointe à la Maire de Paris en charge des seniors et des solidarités entre les générations, déléguée de Paris Centre en charge de la prévention, de la sécurité, de la police municipale, de la tranquillité publique et de la vie nocturne. Jimmy B. lui répond qu’il va lui faire un compte-rendu de cette réunion.

Le correspondant du conseil de quartier Marais-Archives demande au commandant G. de lui donner les coordonnées de son correspondant au parquet de Paris sans obtenir satisfaction.

La date de la prochaine réunion du GPO n’a pas été fixée pour le moment.

Nos conseils pour gérer des tags en hauteur sur votre immeuble

Le téléservice Dans Ma Rue n’intervient que sur des tags à hauteur des passants.

Si un tag a été réalisé en hauteur, il revient à la copropriété de l’immeuble concerné de gérer la situation. Soit elle ne fait rien et attend le prochain ravalement, soit elle décide d’agir. Dans ce cas, il faut d’abord déposer une « plainte simple » au commissariat avec si possible l’identification des tagueurs concernés. Pour les identifier, il faut faire des photos des tags, les étudier et déceler les signatures (les blazes). Pour ce faire, on peut aller sur Instagram où les tagueurs aiment bien afficher leurs œuvres signées. L’ARQAM peut aider à identifier les tagueurs à partir des photos de leurs tags.

Une solution à explorer consiste à contacter le syndic de l’immeuble et voir si l’assurance de la copropriété peut prendre en charge la réfection du mur souillé. Ce cas de figure n’est pas si peu fréquent que ça.

Passé un délai de 3 mois (c’est également le moment de profiter du délai pour faire faire des devis des travaux de réfection du mur concerné) et en l’absence d’actes d’enquête, il est possible de déposer la plainte avec cette fois-ci constitution de partie civile et saisine du Doyen des Juges d’instruction. Cette démarche a tendance à se généraliser et forcer l’enquête et le travail judiciaire. Le syndicat de copropriétaire victime de l’infraction du tag doit donc se constituer en partie civile pour réclamer des dommages et intérêts pour le préjudice subi, devis des réparations à l’appui. L’ARQAM compte des avocats parmi ses adhérents et peut aider par ses conseils.

Compte-rendu de la réunion du Groupe de Partenariat Opérationnel (GPO) du 23 juin 2022

Ce compte rendu est rédigé par Bruno S. et Marc H..

Etaient présents : 

– Arnaud G.- Capitaine  (enquêteur/lecteur des plaintes situé à Bastille) dont nous avons récupéré la carte de visite

Sabrina B. – Major et son adjoint Steve B., Brigadier chef – Mission de prévention, contact et écoute, commissariat de la rue Gabriel Vicaire 

PP DSPAP DTSP75 CIAT CENTRE MPCE <ciat-centre-mpce@interieur.gouv.fr

>            Tel : 01 42 76 13 27/ 28 /44 /51

            – Jean Marc B. Major exceptionnel

Stéphane B. Chef de la division de la police municipale du centre de Paris

           –   Nicolas V. Responsable du pôle de la sécurité et de la sûreté, site de Paris, Archives Nationales

Jimmy B.adjoint au Maire Paris Centre en charge de la jeunesse et de la vie étudiante, de l’animation locale, des métiers de la mode et des créateurs, référent aux conseils de quartier

Face à eux, nous étions neuf : 

– deux représentants de l’ARQAM

– un représentant de l’association Vivre le Marais Vivre Paris Centre ! 

– deux représentants de l’association ADOMA qui gère la résidence sociale Béranger  

– un représentant du conseil de quartier Marais-Archives

– deux représentants du conseil de quartier Marais- Place des Vosges

– une représentante du conseil de quartier Temple-Enfants rouges

Les représentants des conseils de quartier Marais-Archives, Marais-Place des Vosges et Temple-Enfants rouges ont évoqué les nuisances provoquées par les terrasses et les restaurants. Le règlement des étalages et des terrasses (RET) du 11 juin 2021 :

https://www.paris.fr/pages/terrasses-et-etalages-3516#reglement-des-etalages-et-des-terrasses

doit être respecté. Une rubrique du site de la Mairie de Paris informe sur les modalités à suivre en cas de nuisances sonores et olfactives provenant de professionnels:

https://www.paris.fr/pages/les-nuisances-d-origine-professionnelle-7109

D’autre part ont été encore une fois évoqués les problèmes posés par les chiens dans les parcs.

Un groupe d’échanges entre riverains via WhatsApp fonctionne pour le conseil de quartier Marais-Archives. C’est un exemple qui mérite d’être envisagé dans les autres conseils de quartier.

Les représentants de l’ARQAM se félicitent que les mesures de fermeture administrative pour non paiement des cotisations URSSAF soient appliquées aux gérants des boutiques concernées (salons de coiffure et restaurants).

Ils remercient le major Sabrina B. pour la facilité accordée au président de l’ARQAM de déposer en ligne la main courante hebdomadaire qui rend compte des troubles quotidiens causés par les jeunes individus, migrants et rabatteurs, massés tous les après-midis et les soirées dans la rue Sainte Apolline.

Les policiers se déplacent à pied ou en VTT entre 9h et 21h. Ensuite ce sont les voitures de police qui interviennent. Dans la mesure où le 3430 n’est pas disponible en dehors des heures de bureau, il convient d’appeler le 17 Police Secours, disponible nuit et jour 7/7 pour demander par exemple l’intervention d’une équipe de police pour faire cesser un tapage nocturne à n’importe quelle heure de la nuit.

Dans le cas presque certain où un nouveau délit se produirait devant la boutique au coin des rues Sainte Apolline et Saint-Martin, le gérant devra déposer plainte pour qu’ensuite le Commissariat demande à la Préfecture de police de visualiser les enregistrements disponibles dans un délai de 30 jours de la caméra de vidéoprotection sise près de l’arrêt du bus 38 au milieu de la rue Saint-Martin, pour tenter d’identifier les contrevenants.

Cette caméra de vidéoprotection n’est pas placée de manière à prendre en enfilade la rue Sainte Apolline et la rue Meslay. La procédure de réclamation pour déplacer cette caméra doit encore être finalisée pour pouvoir être présentée à la Préfecture de police : d’abord demander l’approbation de la Mairie, puis du Commissariat de Paris centre, enfin présenter la demande au cabinet du Préfet de police. Le nombre des mains courantes hebdomadaires qui s’accumule chaque semaine de mai à octobre chaque année tend objectivement à justifier cette demande.

Un nouveau tag très grand sur le mur pignon de l’immeuble du 324 rue Saint-Martin nécessite l’envoi d’une équipe spécialisée. Il est certain qu’une simple déclaration dans l’application DansMaRue avec adresse exacte et photos à l’appui ne soit pas suffisante pour déclencher l’intervention de l’équipe idoine.

https://teleservices.paris.fr/dansmarue/jsp/site/Portal.jsp?page=fodansmarue

En effet l’équipe de nettoyeurs municipaux n’intervient pas sur un mur privé au delà de 4 mètres de hauteur.

Le tagueur en série “Six Sax” vient d’être placé en garde à vue car il a été pris sur le vif par la police.

https://vivrelemarais.typepad.fr/blog/2022/06/le-tagueur-en-serie-six-sax-epingle.html

Il faut donc être vigilant et filmer le tagueur en exercice pour pouvoir le dénoncer à la police et si possible contribuer ainsi à le faire prendre sur le fait. Dans tous les cas l’identification de la signature est un premier pas indispensable et suffisant pour déposer plainte. Il y a un site qui les référence par ordre alphabétique et par région (Ile de France): https://www.maquis-art.com/

Les représentants de l’ARQAM mentionnent les deux boutiques côté pair de la rue Saint-Martin (312 et 314) à louer et font part de leurs efforts pour tenter de convaincre les propriétaires de ne pas louer à des coiffeurs. Il manque à l’ARQAM l’implication de la Mairie de Paris Centre pour trouver et proposer des repreneurs légaux pour ces baux commerciaux vacants.

Les boutiques du quartier vendant tout type d’alcools, grâce à leur licence III, aux migrants et aux rabatteurs qui s’amassent bruyamment pour boire tous les après-midis et tard en soirée dans la rue Sainte Apolline, les représentants de l’ARQAM rappellent l’existence de l’arrêté 2018-00673 publié au BMOVP 16 10 2018 qui prohibe la vente d’alcools après 21 h dans nos rues et sa consommation dans les rues du quartier de 16h à 7h du matin. Les représentants de l’ARQAM suggèrent la suppression de la licence III à ces boutiques pour tenter de limiter les beuveries et les nuisances sonores et sécuritaires qui s’ensuivent.

La prochaine réunion du GPO aura lieu en septembre 2022.

Compte rendu de la réunion du groupe de partenariat opérationnel (GPO) du 21 avril 2022

Ce compte rendu est rédigé par Bruno S.

Etaient présents : 

– Arnaud G. – Capitaine  (enquêteur/lecteur des plaintes situé à Bastille) dont nous avons récupéré la carte de visite

Sabrina B. – Major et son adjoint Steve B., Brigadier chef – Mission de prévention, contact et écoute, commissariat de la rue aux Ours 

PP DSPAP DTSP75 CIAT CENTRE MPCE <ciat-centre-mpce@interieur.gouv.fr

Tel : 01 42 76 13 27/ 28 /44 /51

Jean Marc B. Major exceptionnel

– Un représentant de la police municipale de Paris Centre

Jimmy B. adjoint au Maire Paris Centre en charge de la jeunesse et de la vie étudiante, de l’animation locale, des métiers de la mode et des créateurs, référent aux conseils de quartier

Face à eux, nous étions six : 

– un représentant de l’ARQAM

– un représentant de l’association Vivre le Marais Vivre Paris Centre !

– un représentant du SNEG

– deux représentants de l’association ADOMA qui gère la résidence sociale Béranger  

– un représentant du conseil de quartier Marais/Archives  

Le représentant du conseil de quartier Marais/Archives a mentionné les tags sur les murs de plus en plus nombreux et récents. Il faudrait que les équipes de nettoyage interviennent rapidement sans oublier de nettoyer aussi les affichettes et autres publicités collées sur les murs.

L’application DansMaRue (https://teleservices.paris.fr/dansmarue/jsp/site/Portal.jsp?page=fodansmarue) permet d’envoyer un signalement avec précisions sur l’adresse avec photos à l’appui. La propreté est sous la responsabilité de Dorine Bregman élue adjointe au Maire de Paris centre dorine.bregman@paris.fr

Au sujet des débordements sur les trottoirs et des nuisances sonores des terrasses des cafés et des restaurants, le règlement des étalages et des terrasses (RET) du 11 juin 2021 :

https://www.paris.fr/pages/terrasses-et-etalages-3516#reglement-des-etalages-et-des-terrasses

doit être respecté. Les nuisances sonores des cafés et restaurants dans le secteur des rues Dupuis/Dupetit-Thouars ne sont pas le fait de gérants membres du SNEG. Les polices nationale et municipale sont vigilantes et interviennent en cas de manquement.Yann Connan chargé de mission au cabinet du Maire de Paris centre est la personne responsable de ce sujet.

yann.connan@paris.fr

Le représentant de l’ARQAM se félicite que les mesures de fermeture administrative pour non paiement des cotisations URSSAF soient appliquées aux gérants des boutiques concernées. Il demande que la police municipale vérifie les licences III et IV accordées aux magasins du quartier qui vendent de l’alcool et qu’elles soient affichées en devanture. Sinon il faudra interdire ces ventes en prenant les sanctions appropriées. Il est rappelé l’existence de l’arrêté 2018-00673 publié au BMOVP 16 10 2018 qui prohibe la vente d’alcools après 21 h dans nos rues et sa consommation de 16h à 7h du matin.

La caméra de vidéoprotection située rue Saint-Martin près de l’arrêt du bus 38 n’est pas placée de manière à prendre en enfilade la rue Sainte Apolline et la rue Meslay. L’ARQAM renouvelle sa demande pour qu’elle soit repositionnée afin qu’elle puisse servir à identifier les fauteurs de trouble dans ces deux rues. En attendant, le gérant de la boutique au coin des rues Sainte Apolline et Saint-Martin, s’il était de nouveau victime d’un délit, peut demander avec l’ARQAM à la police qu’elle visionne les enregistrement sur cette caméra et ceci jusqu’à trente jours après l’incident.

Les représentants de l’association ADOMA se plaignent que la résidence sociale du 22 rue Béranger est squattée en soirée ce qui génère des plaintes. Il faudrait en réguler l’accès avec des badges.

Des nuisances sonores sont mentionnées dues à la présence de nombreux livreurs rue Meslay.

La suggestion est faite de rédiger un article de prévention contre les vols avec rappel des consignes et gestes de protection dans le magazine gratuit “A Paris” car le commissariat de ce secteur est celui qui reçoit le plus de plaintes en Ile-de-France.

La prochaine réunion du GPO aura lieu en mai.

Compte rendu de la réunion du groupe de partenariat opérationnel (GPO) du 24 mars 2022

Ce compte rendu est co-rédigé par Bruno S. et Marc H.

Etaient présents : 

– Arnaud G.- Capitaine  (enquêteur/lecteur des plaintes situé à Bastille) dont nous avons récupéré la carte de visite

Sabrina B. – Major et son adjoint Steve B. Brigadier chef – Mission de prévention, contact et écoute, commissariat de la rue aux Ours 

PP DSPAP DTSP75 CIAT CENTRE MPCE <ciat-centre-mpce@interieur.gouv.fr

Tel : 01 42 76 13 27/ 28 /44 /51

Jean Marc B. Major exceptionnel

Jimmy B. adjoint au Maire Paris Centre en charge de la jeunesse et de la vie étudiante, de l’animation locale, des métiers de la mode et des créateurs, référent aux conseils de quartier

Véronique L. adjointe à la Maire de Paris en charge des seniors et des solidarités entre les générations, déléguée de Paris Centre en charge de la prévention, de la sécurité, de la police municipale, de la tranquillité publique et de la vie nocturne.

Face à eux, nous étions six :

– deux représentants de l’ARQAM

– un représentant de l’association Vivre le Marais Vivre Paris Centre !

– un représentant du SNEG et un autre du Labo bar club 37 rue des Lombards 

– un représentant du conseil de quartier Marais/Archives  

Le représentant du conseil de quartier Marais/Archives a mentionné les tags sur les murs de plus en plus nombreux et récents ainsi que les crottes de chiens. La police municipale est censée agir sur ce sujet. La mairie intervient notamment à l’aide de nacelles pour nettoyer mais peut être pas assez fréquemment et rapidement et il est difficile de prendre sur le vif les tagueurs. La plupart des signatures sont connues des services de la police et de la mairie.

Le commissariat et la mairie nous enjoignent à les prévenir dès qu’un tag apparaît. L’application DansMaRue (https://teleservices.paris.fr/dansmarue/jsp/site/Portal.jsp?page=fodansmarue) permet d’envoyer un signalement avec précisions sur l’adresse et photo à l’appui. Il a été rappelé que certains tags sont situés en grande hauteur (plus de 25 mètres) et que des groupes se baladent régulièrement sur les toits du quartier, à la faveur d’échafaudages posés pour des ravalements. A noter : pour la première fois, la Ville de Paris a saisi la justice contre deux tagueurs le 30 mars 2022 (https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/03/30/paris-saisit-la-justice-contre-deux-auteurs-de-centaines-de-graffitis_6119844_823448.html)

En ce qui concerne les sujets importants de l’ARQAM, nous avons reparlé de la caméra mal orientée qui est un frein pour observer les comportements délictuels et inciviques très fréquents de la rue Sainte Apolline, ce à quoi on nous a répondu que c’était avec la préfecture qu’il fallait voir le problème !! Nous avons insisté pour que la police et la mairie interviennent auprès de la préfecture, ayant plus de poids qu’une association de riverains. La consommation d’alcools dans la rue reste très fréquente malgré l’arrêté anti-consommation dans le secteur (arrêté 2018-00673 publié au BMOVP 16 10 2018).

Il a été rappelé que de nombreuses tournées de police interviennent dans ce périmètre occasionnant des fermetures administratives de 15 à 35 jours appliquées sur plus de 5 boutiques.Il n’a pas été précisé quel serait le moyen d’action plus efficace avec le Procureur.

Le commissariat assure rester à nos côtés pour continuer les actions de patrouille régulière, les fermetures administratives à appliquer le cas échéant et nous demande de leur faire remonter tout changement dans les situations des boutiques (propriétaire,gérant, nom de l’enseigne…). La meilleure solution étant toujours d’identifier les locaux vides en attente de nouveaux locataires pour persuader les propriétaires et agences de ne pas perpétuer la mono-activité de coiffure/onglerie du quartier. La mairie fait comprendre à ce sujet qu’il ne s’agirait pas pour l’instant d’une mono-activité trop importante qui nécessiterait des opérations comme dans le passé sur la rue saint Denis.

Le commissariat par l’intermédiaire d’Arnaud G.et de Sabrina B. souhaite continuer à soutenir les associations comme l’ARQAM dans ses objectifs de réduction de la mono-activité et des nuisances. Tout élément de preuve d’incivilité et d’infraction est à transmettre au commissariat pour action rapide.

Une fréquence d’une réunion par mois est toujours prévue, la date de la prochaine restant à fixer au mois d’avril.

Compte rendu de la réunion du groupe de partenariat opérationnel (GPO) du 22 février 2022

Rappel du contexte

La circonscription de la police de Paris-centre a défini trois secteurs homogènes [Marais, Arts & Métiers Sentier, Halles Beaubourg Montorgueil] avec un policier responsable placé à la tête de chacun des secteurs. Sous l’autorité du Chef de circonscription le Commissaire divisionnaire Blaise Lechevalier, ce policier est en charge du recueil des besoins en sécurité, de l’animation et du partenariat dans son secteur, en lien avec la mission de prévention, de contact et d’écoute de la circonscription.

Dans chaque secteur, un  groupe de partenariat opérationnel (GPO) permet d’animer le partenariat dans la recherche des solutions concrètes aux problèmes de sécurité et de délinquance. Cette instance collégiale a vocation à traiter des situations et des problématiques concrètes et à élaborer les réponses à apporter à la population avec le concours des partenaires incontournables de chaque secteur.

Notre association l’ARQAM a été sollicitée au titre des habitants du quartier dans ce partenariat à raison de deux personnes désignées par son bureau pour agir en son nom. La première réunion de lancement de ce GPO, animé par le Capitaine Arnaud G., a eu lieu le 22 février 2022.

Compte rendu de la réunion du GPO le 22 février 2022

Ce compte rendu est co-rédigé par Julie S. et Bruno S.

Etaient présents : 

Arnaud G. – Capitaine  (enquêteur/lecteur des plaintes situé à Bastille) dont nous avons récupéré la carte de visite

Sabrina B. – Major et son adjoint Steve B., Brigadier chef – Mission de prévention, contact et écoute, commissariat de la rue aux Ours

PP DSPAP DTSP75 CIAT CENTRE MPCE <ciat-centre-mpce@interieur.gouv.fr

Tel : 01 42 76 13 27/ 28 /44 /51

Face à eux trois, nous étions huit : 

  • deux représentants de l’ARQAM : Bruno S. (propriétaire rue Saint-Martin) et Julie S. (propriétaire rue Sainte Apolline) 
  • un représentant de l’association Vivre le Marais !
  • un représentant du SNEG et un autre du Labo bar club 37 rue des Lombards 
  • l’adjoint au Maire Paris centre référent aux conseils de quartier : Jimmy B.
  • un représentant de la police municipale de Paris Centre : Stéphane B.
  • un représentant du conseil de quartier Marais/Archives : Michaël S. 

L’ARQAM a rappelé les nuisances occasionnées par les différentes boutiques (salons de coiffure, ongleries, cosmétiques, télécoms, restaurants, épiceries…) situées dans le périmètre des rues Saint-Martin/Sainte Apolline/Blondel. Les gérants de ces boutiques sont en infraction sur différents points (URSSAF, TVA, impôt sur les sociétés, contrôles sanitaires).

Il y a un nombre croissant de ces boutiques dans ce périmètre tandis qu’il y a de nouveaux locaux à louer/vendre. Nous avons partagé notre inquiétude qu’ils soient de plus en plus occupés par ces boutiques de mono-activité nuisibles à la vie de quartier.

Julie S. a mis en relation M. Arnaud G. avec le syndic de son immeuble pour identifier le propriétaire des murs et à la fois gérant de l’épicerie African Makanaki au 5 rue Sainte Apolline. Il est demandé à la police d’intervenir auprès de ce propriétaire gérant pour arrêter la vente illégale d’alcools tout comme c’est le cas pour le Lycamobile au 355 rue Saint-Martin. 

M. G. a pris bonne note de ces infractions tout en rappelant qu’il ne pouvait pas intervenir sur les délais à raccourcir pour obtenir une fermeture administrative. Néanmoins, il faut toujours déposer des mains courantes ou porter plainte. Il ne faut pas hésiter à l’aider à identifier les propriétaires des locaux commerciaux et les gérants de ces boutiques pour qu’il puisse enquêter. 

Il a également rappelé qu’ils avaient réussi à faire fermer un salon pendant plusieurs mois en ayant pris par surprise les occupants via une opération et en collaboration avec l’URSSAF.

Malgré tout, tout le monde s’accorde à dire qu’il est très difficile de contacter ces gérants de boutiques dont certains résident en Afrique et que ceux-ci bénéficient semble-t-il d’une véritable impunité, terme largement repris par l’ensemble des riverains,  d’autant plus que les verbalisations quand elles sont possibles ont un effet peu dissuasif !  

Nous avons aussi à nouveau abordé le problème de l’impunité des rabatteurs et migrants qui se regroupent devant ces boutiques, mettent de la musique dans la rue, urinent et boivent de l’alcool tous les jours rue Sainte Apolline. Idem pour le deal de drogue devant le 5 rue Sainte Apolline. 

La police n’a pas la main sur les sanctions, ce qui est problématique. Il a donc été évoqué de prendre rdv avec les autorités judiciaires, un Procureur par exemple ou un référent au Parquet.

Une caméra de vidéo protection est actuellement installée aux abords de l’arrêt du bus 38 rue Saint-Martin mais ne peut filmer les infractions commises rue Sainte Apolline car mal orientée. L’installation d’une seconde caméra bien orientée a été suggérée.

Jusqu’à présent nous ne pouvions pas envoyer de vidéos au commissariat, ce qui va désormais être possible avec le capitaine G. Il a suggéré de ne pas hésiter à filmer via nos appartements les personnes qui urinent, dealent ouvertement et sortent des commerces avec de l’alcool. Evidemment sans prendre aucun risque.

Voici les éléments que Julie S. a regroupés et envoyés au capitaine G. : https://we.tl/t-sTMs2u97Hl

Vous pouvez voir ces vidéos sur le compte twitter de l’ARQAM: @ARQAMParis3

Parmi les autres sujets abordés : 

  • Problème de chiens non tenus en laisse dans les squares, déjections canines nombreuses et en hausse dans le quartier du Marais.
  • Manque ou peu de collaboration entre les différents GPO de Paris Centre.
  • Une suggestion a été faite de se rapprocher de la Maison de la Vie Associative et Citoyenne de Paris 10ème (MVAC du 10°) pour renforcer nos actions.
  • Pas de date fixée pour le mois prochain à la sortie de la réunion.

Pour résumer, pas d’avancée particulière si ce n’est qu’il faut travailler en étroite collaboration avec la police car ils souhaitent nous aider et nous pouvons les aider en retour en identifiant les commerces qui vendent de l’alcool sans licence et qui provoquent la présence des rabatteurs et migrants devant leurs portes dans nos rues (ceux-ci sont quasiment toujours là de 14h à minuit et bien au-delà). Et pour qu’il y ait moins d’impunité, ne pas hésiter à les prendre en flagrant délit lorsqu’ils urinent par exemple car ils peuvent aussi être poursuivis pour exhibition, et la sanction sera alors pénale. A noter: l’arrêté 2018-00673 publié au BMOVP le 16/10/2018 qui interdit la consommation d’alcools dans nos rues de 16h à 7h ainsi que la vente à emporter de 21h à 7h n’est pas appliqué.

Le capitaine G. se sent très concerné et souhaite nous parler en direct. Le major Sabrina B. et le brigadier chef Steve B. sont limités en terme d’actions mais sont en mesure d’être un soutien, il faut également les solliciter. 

Non à l’ouverture de deux salles de shoot sur le boulevard de Bonne Nouvelle et porte Saint-Martin

L’annonce unilatérale et sans concertation avec les associations de riverains par la Maire de Paris d’ouvrir deux salles de shoot (SCMR: salle de consommation à moindre risque) sur les Grands Boulevards : celui de Bonne Nouvelle et à la porte Saint-Martin pour accueillir les crackeurs d’Eole nous pousse à nous regrouper à plusieurs associations et collectifs non seulement du 10ème mais aussi de Paris Centre pour affirmer notre refus d’être mis ainsi devant le fait accompli.

Lisez le tract

Signez la pétition

Une manifestation a été organisée le samedi 18 septembre 2021 à 14h devant la poste de Bonne Nouvelle au 18 boulevard de Bonne Nouvelle et s’est terminée devant la mairie du Xème.

Une autre a été organisée le samedi 2 octobre 2021 à 14h place de la bataille de Stalingrad.

Une manifestation est organisée le dimanche 10 octobre 2021 à 15h devant l’Hôtel de ville de Paris à 15h.

Mme Hidalgo, Mme Souyris et Mme Cordebard s’appuient sur le rapport INSERM : Recherche sociologique sur l’impact de la salle de consommation à moindre risque sur la tranquillité publique et son acceptabilité sociale

pour justifier leur ouverture autoritaire de nouvelles salles de shoot alors que celle de Lariboisière continue de provoquer beaucoup trop de protestations des riverains.

De plus il n’est pas dit que ce rapport puisse s’appliquer aux crackeurs.

Sujet d’étude du rapport : la prise en charge de personnes qui injectent des substances (PQIS) vis-à-vis du virus de l’hépatite C (VHC) et du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) appelle aujourd’hui à de nouveaux moyens de prévention et de soins (p.14 résumé)

Question 1 : Est-ce que les crackeurs sont « traitables » (au sens d’avoir comme objectif de les sevrer) alors qu’il n’y a pas de produit de substitution au crack ? comme l’est le subutex pour l’héroïne. N’y a-t-il pas un malentendu fondamental concernant la manière de traiter les usagers du crack dans les SCMR (salles de consommation à moindre risque) ? En quoi leur donner une pipe à crack « propre » change quoi que ce soit à leur consommation ?

Evaluation de l’efficacité des SCMR sur la réduction des pratiques à risque VIH et VHC et sur plusieurs autres indicateurs de santé à partir de la mise en place d’une cohorte de PQIS (étude COSINUS) (p.14 résumé)

Question 2 : Dans la cohorte des 665 PQIS étudiées, aucune ne consomme du crack. Comment est-ce possible de faire une assimilation entre le traitement des héroïnames et celui des crackeurs ?

Question 3 : Il apparaît impossible de s’arrêter de consommer du crack par sa seule volonté. Comment concilier la liberté de consommer du crack avec l’obligation de se soigner ? Comment ne pas encourager la consommation de crack en se contentant de l’accompagner par des mesures sanitaires de soutien et d’accompagnement ?

Etude de l’acceptabilité sociale de la SCMR et son impact sur la tranquillité publique qui inclut une analyse du débat médiatique, un étude écologique sur les traces de consommation dans l’espace public, une recherche socio-anthropologique sur l’expérience et les perceptions de parties prenantes et une analyse quantitative des données EROPP (Enquête sur les représentations, les opinions et les perceptions des psychotropes).

Question 4 : En quoi l’analyse de la presse et du débat médiatique entre 1990 et 2018 est-elle encore pertinente de nos jours avec le développement exponentiel du nombre de crackeurs à Paris ?

Question 5 : Pourquoi les entretiens semi-directifs menés auprès de 160 parties prenantes de 2013 à 2021 (riverains, commerçants, usagers, professionnels de la réduction des risques, personnel hospitalier, police, justice, acteurs politiques locaux et nationaux) ne reflètent-ils pas davantage les positions des riverains ? Les arguments des opposants aux SCMR sont réduits à “un combat à dimension personnelle et politique”.

Conclusions de ce rapport: “Les résultats de la recherche sociologique mettent en évidence une amélioration globale de la physionomie du quartier et une augmentation de l’acceptabilité sociale des SCMR au cours du temps. Toutefois, la persistance d’injections dans l’espace public et de confrontations entre les parties prenantes nécessiterait un travail de médiation approfondi, afin d’optimiser l’impact de la SCMR sur la tranquillité et la sécurité publique. Ainsi, ces résultats plaident en faveur d’une extension de ces SCMR, qui pourraient être aussi proposées dans des structures existantes, en adaptant les services et le fonctionnement à la réalité des usagers.” (p.17 résumé)

Question 6: Comment ne pas prendre en compte l’environnement immédiat d’une SCMR et ne pas faire la distinction entre son implantation dans un milieu hospitalier fermé comme à Strasbourg et dans un tissu très densément peuplé comme à Lariboisière ?

Question 7: Les usagers de la salle y vont avec les substances à consommer. Ils se les procurent à l’extérieur et dans le “périmètre d’immunité pénale” (300 mètres autour de la salle) où s’est fixé un marché de la drogue. Comment éviter une croissance exponentielle de la consommation de crack à Paris avec la multiplication des salles de shoot où la consommation sera de fait légalisée et où les dealers pourront décupler leurs ventes ?

Question 8 : Comment pouvons-nous accepter l’explosion de l’insécurité autour des salles de shoot ? Car il est bien connu que les crackeurs ne se contentent pas de se détruire eux-mêmes mais aussi d’agresser les riverains pour leur extirper de quoi payer leurs prochaines doses.

Question 9: Comment ne pas approuver le principe d’une médiation approfondie proposée par ce rapport alors que la situation à Paris s’apparente à une prise de décision unilatérale par la Mairie de Paris ?