Non à l’ouverture de deux salles de shoot sur le boulevard de Bonne Nouvelle et porte Saint-Martin

L’annonce unilatérale et sans concertation avec les associations de riverains par la Maire de Paris d’ouvrir deux salles de shoot (SCMR: salle de consommation à moindre risque) sur les Grands Boulevards : celui de Bonne Nouvelle et à la porte Saint-Martin pour accueillir les crackeurs d’Eole nous pousse à nous regrouper à plusieurs associations et collectifs non seulement du 10ème mais aussi de Paris Centre pour affirmer notre refus d’être mis ainsi devant le fait accompli.

Lisez le tract

Signez la pétition

Une manifestation a été organisée le samedi 18 septembre 2021 à 14h devant la poste de Bonne Nouvelle au 18 boulevard de Bonne Nouvelle et s’est terminée devant la mairie du Xème.

Une autre a été organisée le samedi 2 octobre 2021 à 14h place de la bataille de Stalingrad.

Une manifestation est organisée le dimanche 10 octobre 2021 à 15h devant l’Hôtel de ville de Paris à 15h.

Mme Hidalgo, Mme Souyris et Mme Cordebard s’appuient sur le rapport INSERM : Recherche sociologique sur l’impact de la salle de consommation à moindre risque sur la tranquillité publique et son acceptabilité sociale

pour justifier leur ouverture autoritaire de nouvelles salles de shoot alors que celle de Lariboisière continue de provoquer beaucoup trop de protestations des riverains.

De plus il n’est pas dit que ce rapport puisse s’appliquer aux crackeurs.

Sujet d’étude du rapport : la prise en charge de personnes qui injectent des substances (PQIS) vis-à-vis du virus de l’hépatite C (VHC) et du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) appelle aujourd’hui à de nouveaux moyens de prévention et de soins (p.14 résumé)

Question 1 : Est-ce que les crackeurs sont « traitables » (au sens d’avoir comme objectif de les sevrer) alors qu’il n’y a pas de produit de substitution au crack ? comme l’est le subutex pour l’héroïne. N’y a-t-il pas un malentendu fondamental concernant la manière de traiter les usagers du crack dans les SCMR (salles de consommation à moindre risque) ? En quoi leur donner une pipe à crack « propre » change quoi que ce soit à leur consommation ?

Evaluation de l’efficacité des SCMR sur la réduction des pratiques à risque VIH et VHC et sur plusieurs autres indicateurs de santé à partir de la mise en place d’une cohorte de PQIS (étude COSINUS) (p.14 résumé)

Question 2 : Dans la cohorte des 665 PQIS étudiées, aucune ne consomme du crack. Comment est-ce possible de faire une assimilation entre le traitement des héroïnames et celui des crackeurs ?

Question 3 : Il apparaît impossible de s’arrêter de consommer du crack par sa seule volonté. Comment concilier la liberté de consommer du crack avec l’obligation de se soigner ? Comment ne pas encourager la consommation de crack en se contentant de l’accompagner par des mesures sanitaires de soutien et d’accompagnement ?

Etude de l’acceptabilité sociale de la SCMR et son impact sur la tranquillité publique qui inclut une analyse du débat médiatique, un étude écologique sur les traces de consommation dans l’espace public, une recherche socio-anthropologique sur l’expérience et les perceptions de parties prenantes et une analyse quantitative des données EROPP (Enquête sur les représentations, les opinions et les perceptions des psychotropes).

Question 4 : En quoi l’analyse de la presse et du débat médiatique entre 1990 et 2018 est-elle encore pertinente de nos jours avec le développement exponentiel du nombre de crackeurs à Paris ?

Question 5 : Pourquoi les entretiens semi-directifs menés auprès de 160 parties prenantes de 2013 à 2021 (riverains, commerçants, usagers, professionnels de la réduction des risques, personnel hospitalier, police, justice, acteurs politiques locaux et nationaux) ne reflètent-ils pas davantage les positions des riverains ? Les arguments des opposants aux SCMR sont réduits à “un combat à dimension personnelle et politique”.

Conclusions de ce rapport: “Les résultats de la recherche sociologique mettent en évidence une amélioration globale de la physionomie du quartier et une augmentation de l’acceptabilité sociale des SCMR au cours du temps. Toutefois, la persistance d’injections dans l’espace public et de confrontations entre les parties prenantes nécessiterait un travail de médiation approfondi, afin d’optimiser l’impact de la SCMR sur la tranquillité et la sécurité publique. Ainsi, ces résultats plaident en faveur d’une extension de ces SCMR, qui pourraient être aussi proposées dans des structures existantes, en adaptant les services et le fonctionnement à la réalité des usagers.” (p.17 résumé)

Question 6: Comment ne pas prendre en compte l’environnement immédiat d’une SCMR et ne pas faire la distinction entre son implantation dans un milieu hospitalier fermé comme à Strasbourg et dans un tissu très densément peuplé comme à Lariboisière ?

Question 7: Les usagers de la salle y vont avec les substances à consommer. Ils se les procurent à l’extérieur et dans le “périmètre d’immunité pénale” (300 mètres autour de la salle) où s’est fixé un marché de la drogue. Comment éviter une croissance exponentielle de la consommation de crack à Paris avec la multiplication des salles de shoot où la consommation sera de fait légalisée et où les dealers pourront décupler leurs ventes ?

Question 8 : Comment pouvons-nous accepter l’explosion de l’insécurité autour des salles de shoot ? Car il est bien connu que les crackeurs ne se contentent pas de se détruire eux-mêmes mais aussi d’agresser les riverains pour leur extirper de quoi payer leurs prochaines doses.

Question 9: Comment ne pas approuver le principe d’une médiation approfondie proposée par ce rapport alors que la situation à Paris s’apparente à une prise de décision unilatérale par la Mairie de Paris ?

Réponse à nos demandes de Mme Isabelle KNAFOU directrice de cabinet du Maire de Paris Centre M. Ariel WEIL

Le 2 juillet 2021

Cher Monsieur,

Pardonnez-moi, tout d’abord, cette réponse tardive.    

À la suite de divers échanges avec le Commissaire de police de Paris Centre au sujet de la situation de votre quartier, voici les éléments que je peux porter à votre connaissance :

Tout d’abord, il ne fait aucun doute que les services de la Police nationale continuent à accorder une attention particulièrement soutenue au secteur Sainte-Apolline/Blondel, et que cela ne s’est pas arrêté avec les périodes de confinement et couvre-feu successives.

En témoigne notamment la fermeture administrative du « Marfoso Barber Shop » (3, rue Sainte-Apolline) prononcée pour une durée de 3 semaines en décembre 2020. Cet établissement fait d’ailleurs l’objet d’une nouvelle demande de fermeture (en cours).

En outre, le Commissaire va faire procéder sous peu à de nouveaux contrôles visant l’enseigne « Lycamobile » (355, rue Saint-Martin) sur les faits supposés de vente d’alcool prohibée.

Ces prochaines semaines, la question du travail dissimulé émanant de certains commerces devrait également se traduire par la conduite d’actions ciblées et coordonnées entre les services de police et ceux de l’URSSAF.

Quant aux nuisances occasionnées par les rabatteurs, si celles-ci sont bien dans le collimateur de la Police nationale depuis plusieurs années, sachez que la DPSP (future police municipale) réalise également des rondes régulières le soir pour pacifier l’usage de l’espace public dans la zone où stagnent ces individus bien identifiés.

S’agissant, enfin, de l’arrêté d’interdiction de consommation de boissons alcooliques en vigueur, sachez que celui-ci permet avant tout de motiver les contrôles de la Police nationale. Un affichage particulier rue par rue de l’arrêté ne revêt donc pas un caractère de nécessité absolue.

Quant à la demande de caméra rue Meslay, je vous confirme qu’elle figure en première position dans notre liste de demandes à la Préfecture de police. Nous attendons toujours un retour de leur part.

En conclusion, je vous propose de faire un nouveau point d’étape à la rentrée de septembre, dans la mesure où de nouvelles interventions auront très certainement pu être menées entre temps.

En espérant que ces éléments vous seront utiles.

Bien cordialement,

Isabelle Knafou

Directrice de cabinet d’Ariel Weil, Maire de Paris Centre

01.87.02.62.84

Mairie de Paris Centre

2, rue Eugène Spuller

75003 Paris

De : ARQAM [mailto:contact@renaissanceartsetmetiers.org]

Envoyé : mardi 15 juin 2021 14:41

À : Knafou, Isabelle

Objet : ARQAM : bilan d’étape

 Madame la Directrice de Cabinet,

Je vous remercie pour votre dernier mail du 18 janvier dernier. Cinq mois après nos derniers échanges, il est temps à mes yeux de faire un bilan d’étape.

Nous constatons la persistance des troubles à l’ordre public : nuisances sonores, ivresse sur la voie publique, bagarres, trafic de drogue, tous les jours de 16h à 23h, causés par des groupes d’une dizaine de jeunes noirs devant les salons de coiffure “Sylvie Art Haircut” au 3 rue Blondel et “Star Boyz coiffure” au 6 rue Blondel.

Egalement devant le salon de coiffure “Marfoso Barber Shop”au 3 rue Sainte Apolline, devant la boutique “African Makanaki” au 5 rue Sainte Apolline qui leur vend de la bière, devant le salon de coiffure “Tête beauté” au 6 rue Sainte Apolline et devant le restaurant africain “Attiek ivoire” au 7 rue Sainte Apolline, des groupes d’une vingtaine de jeunes noirs font beaucoup de bruit de 16h à 24h tous les jours, boivent de l’alcool dans la rue alors que c’est illégal selon l’arrêté 2018-00673 portant sur l’interdiction de consommation de boissons alcooliques dans les rues du quartier. Ils font aussi du trafic de drogue. Ils occupent même le pas de porte de l’immeuble 1 et 3 rue Sainte Apolline (bloquant le passage pour les habitants de cet immeuble).

Il est d’autant plus indispensable de vous demander des informations que je n’arrive pas à obtenir du brigadier chef Sabrina Bieberstein de la mission de prévention de contact d’écoute du commissariat Paris Centre, qui a recueilli mes mains courantes hebdomadaires (15 entre juillet et octobre 2020 jusqu’au deuxième confinement) et continue de le faire depuis la sortie du confinement ce mois-ci. Je constate en effet qu’elle ne réfère pas mes demandes d’information au commissaire Olivier Morges et que je n’obtiens par conséquent pas les réponses adéquates.

Je n’arrive pas à savoir si la police a contrôlé la boutique d’alimentation africaine : African Makanaki au 5 rue Sainte Apolline qui vend de la bière aux rabatteurs et migrants et dont il faudrait vérifier si elle a la licence III pour vendre de la bière.

D’autre part, la boutique Lycamobile au 355 rue Saint-Martin continue à vendre des flasques d’alcool fort alors que je doute qu’elle ait la licence IV. Je me demande pourquoi la police ne contrôle pas les gérants de cette boutique et ne répond pas à la demande du Maire d’effectuer une fermeture administrative de cette boutique.

Je voudrais savoir pourquoi le gérant du salon de coiffure africaine “Marfoso Barber Shop” au 3 rue Sainte Apolline n’a jamais été fermé administrativement pour fraudes à l’URSSAF alors que le préfet de police l’avait demandé en décembre dernier (cf. Votre dernier mail du 18 janvier 2021). Est-ce que le Procureur a classé le dossier sans suite ? Dans ce cas il faudrait renouveler les contrôles URSSAF et recommencer la procédure car les nuisances des rabatteurs qui s’agglutinent devant la devanture du “Marfoso barber shop” sont quotidiennes jusque sur les marches de l’entrée de l’immeuble au 1 et 3 rue Sainte Apolline.

Quatre adhérents de l’ARQAM (trois dans la rue Sainte Apolline, un dans la rue Saint-Martin) avaient répondu favorablement à la demande du commandant Puech début mars 2021 d’organiser dans leurs appartements des planques discrètes pour surveiller les rabatteurs et migrants qui provoquent d’incessantes nuisances sonores et sécuritaires sur les trottoirs devant les boutiques africaines et qui font du deal de drogues en plus de boire de l’alcool dans nos rues alors que l’arrêté anti-consommation d’alcool 2018-00673 du 9 octobre 2018 publié au BMOVP 16 10 2018, le leur interdit théoriquement de 16h à 7h du matin tous les jours. Pourquoi la police semble avoir abandonné ce projet de planques dans nos appartements ?

En élargissant nos demandes à celles formulées en janvier dernier, voici une liste récapitulative:

·         installation par la voirie de panneaux “zone surveillée” près de la caméra de vidéoprotection située près de l’arrêt du bus 38 sur la rue Saint-Martin (autour des numéros 328 et 355). Il serait fortement souhaitable que les passants soient informés de la présence de la caméra pour qu’ils sachent qu’ils sont filmés et éventuellement que ceci les dissuade de se livrer à des trafics répréhensibles (cf. Notre demande datant du 22 juillet 2020)

·         Nous avons constaté que les consommateurs d’alcool dans la rue n’ont aucun moyen de savoir qu’il leur est interdit de le faire dans les rues du quartier entre 16h et 7h du matin. Nous demandons à ce que la voirie affiche l’arrêté 2018-00673 portant sur l’interdiction de consommation de boissons alcooliques dans les rues du quartier entre 16h et 7h du matin, arrêté à afficher en particulier rue Sainte Apolline, rue Blondel et le haut de la rue Saint-Martin entre les numéros 353 et 359.

Plus largement nos demandes restent valables et je voudrais bien que vous me rassuriez sur leur prise en considération par les services de la mairie, de la DPSP et du commissariat de Paris Centre.

·         instauration de six rondes de police par jour et en soirée

·         rajout d’un bras d’extension sur la caméra pour qu’elle prenne en enfilade la rue Sainte Apolline et la rue Meslay

·         prise d’un arrêté anti-attroupement dans les rues Sainte Apolline, Blondel et la partie de la rue Saint-Martin entre les numéros 353 et 357

·         multiplication des contrôles des salons de coiffure africaine, des boutiques de cosmétiques et des restaurants africains pour vérifier si les gérants sont en règle avec les impôts (TVA, impôt sur le CA), la législation du travail, les cotisations URSSAF, les règles sanitaires à respecter au risque de les forcer à fermer si ce n’est pas le cas

·         mention et prise en compte des besoins de notre quartier dans le contrat de prévention et de sécurité de Paris Centre comme terrain d’expérimentation du renforcement de la présence policière.

Merci pour votre patiente attention et dans l’attente de votre réponse. Nous souhaiterions avoir une réunion zoom avec vous si possible et si vous le jugez utile

PS.: ce mail a été approuvé par le bureau de l’ARQAM. Copie à M. Gérard Simonet président de Vivre le Marais ! Et à M. Bertrand Richard coprésident du conseil de quartier Sentier-Arts et Métiers.

Bien à vous,

Michel Arnaud

Président de l’ARQAM: Association pour la Renaissance du Quartier Arts-et-Métiers
http://www.renaissanceartsetmetiers.org/

https://www.facebook.com/arqamParis3/

@ARQAMParis3

Pétition de l’ARQAM: http://chng.it/xczWrL8cjv

contact@renaissanceartsetmetiers.org

Pétition : rue Gustave Goublier et Faubourg Saint-Martin : stop aux nuisances et aux violences !

https://www.change.org/p/mairie-du-xe-arrondissement-de-paris-rue-gustave-goublier-et-faubourg-saint-martin-stop-aux-nuisances-et-aux-violences?signed=true

Troubles DU FAUBOURG SAINT-MARTIN a lancé cette pétition adressée à Mairie du Xe arrondissement de Paris

Nous sommes des habitants de la rue Gustave Goublier et du bas du Faubourg Saint-Martin. Nous avons constaté, depuis quelques années, la dégradation des conditions de vie et de sécurité autour d’un point de fixation : le porche situé à la jonction des deux rues ainsi que l’espace alentour. Le quotidien y est devenu insupportable au point que de nombreux habitants – en premier lieu des femmes seules exaspérées par les violences et le harcèlement – ont quitté leur logement pour aller vivre ailleurs. Certains commerces ont dû fermer et ne peuvent plus rouvrir.

À plusieurs reprises, la mairie de l’arrondissement a rejeté l’essentiel des responsabilités sur la police nationale dépendant de la Préfecture de Police. Elle a assuré que le problème venait de la présence de certains bars et restaurants. Pourtant, malgré leur fermeture depuis plusieurs mois en raison du confinement puis du couvre-feu, les nuisances et les violences continuent. Ces derniers jours, un couple avec un bébé de neuf mois a encore été menacé, en plein jour, par un individu muni d’un couteau.

Cette situation n’est ni digne, ni vivable, et nous la refusons. Les élus de la République doivent prendre leurs responsabilités, écouter le désarroi des habitants et apporter des solutions en termes de sécurité et de salubrité pour ce lieu fonctionnant désormais en dehors des règles fondamentales de la vie en commun. Le constat est connu depuis longtemps. Nous n’acceptons plus que l’on ferme les yeux comme si le problème n’existait pas ou qu’il relevait toujours de la compétence des autres. Nous attendons des engagements précis et surtout des actions concrètes et efficaces.

URGENT ! Locaux et baux commerciaux vacants dans nos rues et boulevards

Il serait fort regrettable que les locaux commerciaux vacants dans nos rues et boulevards ne soient accaparés encore par les gérants qui pratiquent la mono-activité.

Nous demandons instamment aux services de la Mairie de Paris Centre de se mobiliser pour proposer des locataires qui respectent les lois, ne causent pas de nuisances au voisinage, garantissent l’aspect multiculturel et développent le commerce de proximité.

Rue Blondel

5 rue Blondel

(anciennement salon de coiffure TM Fils Beauté)

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Loyer 1 800 €/mois HT/HC

Charges 100 €

Dépôt de garantie 5 400 €

Honoraires 6 000 € HT

Informations complémentaires :

Restauration rapide possible Non

Droit de terrasse Non

Commerce Immo

01 80 91 99 99

355 rue Saint-Martin

(anciennement Beauté Concept)

Local d’angle de 150M2 de plain pied façade plus de 12M

Sous-sol : 20 m²

Conditions financières

Honoraires : 20 000 € HT

Dépôt de garantie : 18 000 €

Loyer : 72 000 € /an HC HT*

Charges : 2 400 €/an

Contact

Michael Charles UZAN

06 63 00 39 46

IBUROSHOP

71, boulevard Beaumarchais

75003 Paris

01 78 94 85 20

Rue Boulanger

96 rue Boulanger

(anciennement agence Archives patrimoine)

surface rez-de-chaussée : 35 m2 et sous-sol: 17 m2

loyer mensuel: 2500 Euros HT

bail à céder

06 08 85 49 32

Aidez nous à mettre à jour cette liste de locaux commerciaux vacants s’il manque des infos sur le descriptif de certains locaux commerciaux, le montant des loyers demandés et les agences immobilières chargées de gérer ces baux.

Compte rendu de la réunion au commissariat de Paris Centre 1/10/2020

Date :

1 octobre 2020 à 10h30

Lieu :

Commissariat Paris Centre, 4-6 bis rue aux Ours 75003 PARIS.

Présents :

Julie Sevestre et son conjoint, adhérents ARQAM, rue Sainte Apolline

Marc Hajjar, trésorier ARQAM

Olivier Roux, adhérent ARQAM, rue Saint-Martin

Magali Szekula, gérante du Bo&Mie, rue Saint-Martin

Commissaire Divisionnaire Olivier Morges

Brigadier-Chef Sabrina Bieberstein, Mission de Prévention de Contact et d’Ecoute (7 fonctionnaires)

Major de Police Sandrine Auguste, adjointe au Bureau de Coordination Paris Centre.

  • Tour de table

La réunion a commencé par une présentation des interlocuteurs du commissariat qui ont rappelé l’importance de rencontrer tous les collectifs et associations de riverains au sujets des problèmes de sécurité. Un tour de table a été effectué, chacun s’est présenté et a évoqué la raison de sa présence à cette réunion.

Marc Hajjar : a commencé la discussion en rappelant l’historique de l’ARQAM, la raison de sa création en 2016, les mesures demandées par l’association, et les actions réalisées lorsque le commissaire Gorre et le major Couturier étaient en service. Notamment les contrôles URSSAF qui ont été vains puisque classés sans suite (le commissaire va revérifier ce qu’il s’est passé à l’époque), les rondes demandées pour disperser les rabatteurs, l’arrêté anti-alcool obtenu en 2018 qui est très peu appliqué (interdiction de consommation dans la rue entre 16h et 7h et de vente entre 21h et 7h), la caméra qui a été obtenue mais dont apparemment les images sont peu exploitées et dont l’emplacement ne permet vraisemblablement pas de voir l’entièreté des rues Sainte Apolline et Blondel, la clôture du parking de la Planchette obtenue par l’ARQAM de son propriétaire, un lieu qui était une toilette à ciel ouvert et réputé pour les trafics de drogue. Il a conclu en saluant les différentes actions menées mais en rappelant que ceci n’est finalement pas suffisant. Les derniers mois ont été particulièrement rudes de par le tapage, les intimidations et violences des rabatteurs qui sont quasi quotidiennes, et qu’il faut y remédier.

Olivier Roux : a rappelé qu’il habite le quartier depuis environ 20 ans, que l’atmosphère n’était pas la même à l’époque de son emménagement. Le quartier était très calme en soirée. Il y avait certes un peu de trafic, plutôt du côté de la rue Meslay et de l’impasse de la planchette, mais d’une façon assez discrète, et surtout en toute quiétude pour les habitants des rues Saint-Martin ou Sainte Apolline. Depuis une dizaine d’années et en particulier la piétonisation de la rue saint Apolline, les commerces du sentier ont disparu, la boutique de figurines manga du 3 rue Sainte Apolline aussi, remplacées par des coiffeurs. En parallèle, la rue a été envahie par des rabatteurs qui dès 16 heures l’après-midi, et de plus en plus tardivement le soir (en semaine environ minuit, les vendredi et samedi une heure du matin ou plus) hurlent et parfois mettent de la musique, ce que l’on entend dans les appartements malgré le double vitrage. En complément, les incivilités ne cessent d’augmenter : crachats, murs utilisés comme pissotière, réponse arrogante quand on demande de respecter la tranquillité du voisinage.

Magali Szekula : a rappelé l’agression que son employée a subie. L’un des rabatteurs a caché du shit dans une des poubelles de la boulangerie, il ne l’a pas retrouvé ensuite et s’en est pris à une employée en l’accusant de l’avoir volé puis en menaçant de l’attendre dehors. L’employée en question a pris peur et n’a pas osé porter plainte. Le commissaire précise qu’il est important qu’elle le fasse pour mener une enquête à bien et interpeller les agresseurs. Il est possible de déposer une pré-plainte en ligne et ensuite prendre RV et finaliser le dépôt de plainte avec Mme Bieberstein. Magali Szekula réfléchira à la question. Elle insiste sur le climat d’insécurité et les désagréments des rabatteurs en journée (boulangerie fermée le soir). La boulangerie pourra porter plainte lorsqu’il y a dégradation du matériel (notamment tags).

Julie Sevestre et son conjoint : ont rappelé l’ambiance délétère déjà évoquée lors de la réunion avec la Mairie (cf. CR réunion ARQAM-Mairie Paris Centre du 11/09/2020), en insistant sur la dégradation forte de ces dernières semaines. Ils ont notamment évoqué le fait que lors de leur installation il y a 10 ans, les problèmes (trafics, présence de SDF…) existaient déjà mais étaient moins visibles car se passaient dans les cours d’immeuble comme notamment au 5 Sainte Apolline, et que depuis les fermetures d’accès de ces immeubles, cela s’est déporté de façon plus importante dans la rue. Julie Sevestre a également parlé du fait que les appels au 17 peuvent être inefficaces, il lui est déjà arrivé qu’un fonctionnaire lui raccroche au nez ; le commissaire demande des précisions pour investiguer ce cas. Ils remarquent que de plus en plus les rabatteurs se sentent intouchables, tout puissants, faisant de la rue leur domaine, intimidant les riverains qui rentrent chez eux en circulant sur les trottoirs, voire ont déjà émis des propos racistes en lançant à une personne arrivant dans l’immeuble qu’elle n’a pas à être ici car blanche. Son conjoint précise à nouveau que la tension étant devenue insupportable et les problèmes ne se réglant toujours pas, certains riverains seraient tentés d’en découdre directement avec les rabatteurs, ce qui déclencherait des événements graves.

Par ailleurs, le conjoint de Julie Sevestre fait remarquer qu’il avait contacté une fois le 17 pour nuisance sonore et consommation d’alcool sur la voie publique d’une dizaine de rabatteurs, la police est intervenue mais les rabatteurs avaient rangé leurs bières suite à l’avertissement par sirène de l’intervention. La police ne les a pas dispersés et les nuisances ont continué.

Les rabatteurs urinent également le long de l’immeuble au 4 rue Sainte Apolline. La source du problème vient probablement du Lycamobile au 355 rue Sain-Martin et de la vente de boissons alcoolisées à toute heure.

En somme, les riverains et membres de l’ARQAM présents expriment au commissaire leur désarroi et leur exaspération face à la situation qui dure depuis trop d’années et qui s’est manifestement dégradée de façon importante notamment depuis le déconfinement.

  • Propositions du Commissaire

Le Commissaire a présenté ses points d’action vis-à-vis des différents questionnements :

  • Il souhaite rappeler tout d’abord qu’il se tient de notre coté et ne souhaite pas nous laisser tomber.
  • Les contrôles Urssaf ne peuvent donner grand-chose en ce moment, notamment car l’Urssaf ne réalisait plus d’actions en ce sens pendant le confinement. Le commissaire pense que cela pourra reprendre à moyen terme, mais rappelle qu’une action efficace sur l’ensemble des boutiques du quartier nécessiterait un concours de la force publique avec de tels effectifs impossibles à mobiliser d’un coup. Mais il garde cette option pour plus tard.
  • Les contrôles sanitaires sont la meilleure action rapide en ce moment : amendes pour non port du masque dans l’espace public et amendes pour non-respect des règles sanitaires dans les établissements recevant du public. 40 contraventions ont été réalisées dans les deux dernières semaines.
  • Il estime que la préemption des locaux commerciaux reste la meilleure solution à ce jour et nous enjoint à insister auprès de la mairie de Paris Centre, tout en précisant que le nouveau maire Ariel Weil est sensible aux problématiques de sécurité et de mono-activité dans les quartiers. Il nous assure être en étroite relation de son côté avec les équipes municipales et les réunions régulières évoquent entre autres les problèmes de notre quartier
  • Il vérifiera les angles de vue de la caméra de surveillance
  • Il essaie de trouver un moyen de faire fermer la boutique Lycamobile au 355 rue Saint-Martin pour fraudes à l’URSSAF et/ou de leur retirer la licence IV.
  • Le commissariat va étudier la possibilité de faire des patrouilles plus tardives (vers minuit), pour qu’elles soient plus efficaces

Enfin il nous propose de refaire un point avec lui en janvier 2021.

Après le départ du Commissaire, nous avons évoqué la communication entre l’ARQAM, les résidents et Mme Bieberstein :

  • Fréquence des points d’étape, à définir en fonction des disponibilités de Mme Bieberstein, qui est notre interlocutrice privilégiée.
  • Envoi de mains courantes hebdomadaires par courriel avec photos et vidéos si possible : ce que fait déjà Michel Arnaud
  • Envoi de preuves (photos, vidéos…), uniquement possible par courriel ou sinon par clé usb si trop volumineux, pour cause de blocages informatiques au niveau du ministère de l’Intérieur.

L’ARQAM reviendra vers Mme Bieberstein pour préciser l’organisation à mettre en place.

  • Propositions post réunion :
  • Un groupe whatsapp a été créé pour se partager les photos et vidéos, se prévenir en cas d’incident, et pour toute autre action de coordination comme les appels au 17. Les personnes souhaitant en faire partie peuvent en faire par à contact@renaissanceartsetmetiers.org
  • Il a été proposé de fédérer à nouveau les résidents, et relancer les actions de l’ARQAM notamment vis-à-vis de la Mairie
  • L’ARQAM devrait reprendre rendez-vous avec les équipes municipales pour faire avancer plusieurs choses : les possibilités de préemption, les recommandations de locataires pour les baux, mise en place d’aménagements (budget participatif…)
  • L’ARQAM devrait suivre étroitement les actions réalisées par le commissariat : contrôles sanitaires, horaires des patrouilles, suivi pour les actions ultérieures avec les contrôles URSSAF des gérants délictueux et les contrôles fiscaux des propriétaires des locaux commerciaux loués à ces gérants.

Une caméra de vidéoprotection a été installée en juillet 2020 sur la rue Saint-Martin au coin des rues Meslay et Sainte Apolline

L’ARQAM a demandé au Maire du 3ème arrondissement par un mail du 14 juillet 2016 l’installation d’une caméra de vidéoprotection dans la rue Saint-Martin au coin des rues Sainte Apolline et Meslay. Un vote pour l’installation de cette caméra a eu lieu le 24 octobre 2016 en conseil d’arrondissement du 3ème. Finalement à notre grande satisfaction cette caméra no 03003 a été installée près de l’arrêt des bus au milieu de la rue Saint-Martin et fonctionne en liaison avec le 17.

Une autre caméra sera nécessaire face à la rue Blondel.

Compte rendu de la réunion à la mairie de Paris Centre visant à présenter aux élus et au cabinet du Maire les demandes de l’ARQAM (association pour la renaissance du quartier Arts et Métiers) 11/9/2020

11 septembre 2020 à 9h

salle polyvalente 4ème étage

Présents :

Dorine BREGMAN, élue chargée des commerces

Yann CONNAN, conseiller au cabinet du Maire

Florent GIRY, élu chargé des mobilités

Boris JAMET-FOURNIER, élu chargé des budgets participatifs et des conseils de quartier

Véronique LEVIEUX, élue déléguée de Paris Centre chargée de la tranquillité publique

Wenya CHEN, adhérent ARQAM, rue Meslay

Edith IBERT, adhérente ARQAM, rue Saint-Martin

Julie SEVESTRE et son conjoint, adhérents ARQAM, rue Sainte Apolline

Excusée : Annabelle IMBERT, directrice de cabinet adjointe

Les membres du cabinet du Maire ont rappelé dans un premier temps ce qui avait déjà été mis en place : l’arrêté préfectoral du 9 octobre 2018 interdisant non pas les regroupements mais la consommation d’alcool sur la voie publique de 16h à 7h du matin dans le périmètre entre le boulevard de Sébastopol, la rue Papin, la rue Saint-Martin et le boulevard Saint-Denis y compris l’impasse de la planchette, ainsi que l’installation en juillet 2020 d’une caméra de vidéosurveillance par la Préfecture de police rue Saint-Martin à côté de l’arrêt des bus en face des rues Meslay et Sainte Apolline.

Ceci étant dit, Julie SEVESTRE n’a pas manqué de signaler que la vie dans notre quartier s’était pourtant dégradée, malgré l’arrivée de nouveaux commerces, et que la police ne faisait pas du tout son travail. 

Elle a rappelé ce qui suit, du fait de la présence permanente des rabatteurs : 

—> Dégradations quotidiennes dans la rue, saletés jetées au sol  

—> Attroupements alcoolisés de plus en plus conséquents (pouvant aller jusqu’à 30 personnes juste dans la rue Sainte Apolline)

—> Installation de chaises et tabourets pour s’asseoir dans la rue 

—> Toilettes ouvertes puisqu’ils urinent à longueur de journée, braguette ouverte, notamment entre le 4 rue Sainte Apolline et la Boulangerie Bo&Mie

—> Non respect des distances de sécurité et du port du masque 

—> Agressivité : bousculades dès lors qu’on souhaite accéder au trottoir pour passer, drague lourde et insultes 

—> Tapage nocturne : musique et conversations très fortes pouvant aller de 16h au petit matin 

—> Sans compter les bagarres et règlements de comptes à toute heure.

Tout cela amenant tout le quartier à crier à leurs fenêtres pour faire cesser le bruit. A juste titre le conjoint de Julie SEVESTRE a fait remarquer que cela n’allait pas tarder à être un engrenage si le plupart des voisins commençait à régler leurs comptes eux mêmes. 

Wenya CHEN, gérant du restaurant japonais Fuugaya quant à lui, a fait remonter les faits suivants : le 2 septembre en fin d’après-midi, installation des rabatteurs sur les tables en extérieur de son restaurant (avec leurs propres repas), agressivité pour obtenir des tire-bouchons et des verres, attroupement devant son commerce et la police qui ne se déplace pas malgré ses appels. 

Edith IBERT a aussi évoqué le problème du Franprix et du banc juste à côté sur lequel les rabatteurs s’installent pour boire. 

Par ailleurs, Julie SEVESTRE a aussi bien insisté sur le problème des gérants des boutiques qui, pour éviter la fermeture administrative suite à leurs condamnations pour fraude à l’URSSAF, créent une nouvelle société dans l’intervalle avant la mise en application de la fermeture, changent le gérant avec un prête-nom et justifient leur démarche par la nécessité de faire des travaux, échappant ainsi à la fermeture administrative. C’est le cas notamment de la boutique du 5 rue Sainte Apolline : Adonai hair cosmetics, devenue Angola Cosmetics mais aussi de celle du 6 rue Sainte Apolline : Salon Diosse devenue Tête beauté, de celle du 3 rue Blondel : Atelier du glamour,remplacée par Sylvie Art Haircut, de celle du 6 rue Blondel :7ème dimension tresses devenue Star Boyz coiffure sans compter le 10 rue Blondel qui n’a jamais eu d’enseigne depuis 3 ans et fonctionne en bail précaire. Il faut mentionner aussi la boutique du 355 rue Saint-Martin initialement El Jimata devenue Fifame puis Shalom beauté et enfin de nouveau El Jimata (!), celle du 328 rue Saint-Martin : Mimi Beauté devenue Mijoli.

Face à tous ces problèmes, il a été convenu ce qui suit : 

—> Pression auprès du commissariat Centre 4bis-6 rue aux Ours 75003 Paris pour davantage de rondes et de vraies sanctions

—> Essayer d’obtenir du commissariat un compte rendu de leurs interventions

—> Installation de plaques indiquant un quartier sous surveillance avec présence de caméra 

—> Tripler l‘intervention de l’équipe de nettoyage 

—> Suppression du banc devant le 339 rue Saint-Martin 

—> Pression auprès des organismes type Urssaf pour sanctionner les boutiques délictueuses 

—> Sanction de la boutique LycaMobile au 355 rue Saint-Martinqui vend de l’alcool à longueur de journée aux rabatteurs (demande de suppression de sa licence IV)

—> Mise en place dans le cadre de notre projet participatif « Pour que revive la rue Saint-Martin » :https://budgetparticipatif.paris.fr/bp/jsp/site/Portal.jsp?document_id=3436&portlet_id=158

d”aménagements pouvant limiter les regroupements des rabatteurs

—> Proposition des élus de venir se rendre compte eux-même lors d’une visite de quartier prochainement

Commentaire de Julie SEVESTRE à destination des adhérents et sympathisants de l’ARQAM :

Malgré la bonne volonté et l’écoute de nos interlocuteurs, je ne vous cache pas être assez inquiète et avoir du mal à croire en leurs promesses, car tant que les rabatteurs n’auront peur de rien, et se sentiront sur leur territoire (et je reprends leur mot) sans être inquiétés, tout cela continuera, J’ai l’impression que seul un drame peut faire bouger les autorités et la police. 

J’espère ne rien avoir oublié et je croise les doigts pour que tout bouge enfin de manière significative. Je propose d’ici là que tout le monde se mobilise pour harceler le commissariat de plaintes et mains courantes, que chacun note le jour et l’heure et que ce soit tellement insupportable pour eux qu’ils finissent par se bouger 🙂

NB : je voudrais ajouter l’information suivante : en vue de justifier la prise d’un arrêté anti-attroupement par la Préfecture de police, le président de l’ARQAM dépose chaque semaine depuis mi juillet une main courante au commissariat en mentionnant jours et heures correspondant aux rassemblements les plus nombreux avec photos à l’appui de la semaine écoulée. Il est possible d’ajouter vos photos à cette main courante hebdomadaire en multipliant ainsi les angles et les témoignages sur ce phénomène qui nous dérange tant , en les envoyant à contact@renaissanceartsetmetiers.org

Pour mieux connaître l’ARQAM vous pouvez visiter notre site: https://renaissanceartsetmetiers.org/

Notre demande d’installation d’une nouvelle caméra de vidéoprotection au coin du boulevard de Sébastopol et de la rue Sainte Apolline

Nous nous plaignons de jeunes individus qui boivent de l’alcool dans la rue Sainte Apolline en contravention avec l’arrêté 2022-196 du 28 février 2022 qui interdit de consommer de l’alcool dans notre quartier de 16h à 7 h du matin mais qu’ils achètent à la boutique Lycamobile au 355 rue Saint-Martin et à la boutique “African Makanaki” au 5 rue Sainte Apolline qui leur vendent de la bière et des alcools forts. Ils font beaucoup de bruit dans la rue Sainte Apolline devant le salon de coiffure “Marfoso Barber Shop” au 3 rue Sainte Apolline, devant la boutique “African Makanaki” au 5 rue Sainte Apolline, devant le café “La Violette” au 4 rue Sainte Apolline, devant le salon de coiffure “Tête beauté” au 6 rue Sainte Apolline et devant le restaurant africain “Bafing” au 7 rue Sainte Apolline. Ils s’assoient fréquemment sur les marches de l’entrée de l’immeuble 1 et 3 rue Sainte Apolline, gênant l’entrée des habitants ainsi que devant la boulangerie BO & MIE au 2 rue Sainte Apolline.

La caméra de vidéoprotection no 03003 installée près de l’arrêt des bus sur le terre-plein séparateur de la rue Saint Martin au niveau des numéros 355 et 328 ne permet de voir que le 2 rue Sainte Apolline et rien d’autre plus avant dans la rue et rien du côté des numéros impairs en commençant par l’immeuble qui fait le coin de la rue.

Conformément à l’avis du Directeur du programme de vidéo-protection de la Préfecture de police, l’ARQAM demande que soit installée une nouvelle caméra de vidéoprotection au coin du boulevard de Sébastopol et de la rue Sainte Apolline de sorte qu’elle puisse prendre en enfilade la rue Sainte Apolline entre le boulevard de Sébastopol et la rue Saint-Martin.

L’ARQAM souhaite vivement que la Mairie de Paris Centre se positionne en faveur de cette amélioration de la surveillance de la rue Sainte Apolline et qu’elle transmette cette demande avec avis favorable au commissariat de Paris Centre qui doit apprécier sa pertinence et la classer parmi les nouvelles caméras à installer en priorité en fonction des besoins opérationnels avant de l’envoyer à la Préfecture de police de Paris pour qu’une étude technique soit menée et si le résultat est favorable, qu’un budget d’installation de cette caméra soit établi et que la Préfecture de police finance l’installation de cette caméra afin d’améliorer la surveillance de la rue Sainte Apolline entre le boulevard de Sébastopol et la rue Saint-Martin.

Nos conseils concernant le contrôle du bruit du moteur d’une hotte aspirante dans votre immeuble

Les copropriétaires ou locataires habitant au premier ou au deuxième étage d’un immeuble peuvent être importunés par le bruit du moteur de la hotte aspirante du local commercial de bouche se trouvant au rez-de-chaussée (restaurant, boulangerie ou autre) et placée au niveau du premier étage. Le niveau sonore peut facilement atteindre 60db et peut se produire à partir du moment où le moteur est activé soit très tôt le matin jusque tard le soir.

Il y deux manières d’installer le moteur pour extraire les fumées, soit sur la hotte elle-même soit au bout de l’extracteur obligatoire c’est-à-dire sur le toit. Dans ce dernier cas les fumées sont aspirées depuis le toit et non pas poussées depuis la hotte.

Si les copropriétaires ou locataires constatent une nuisance sonore persistante et la non volonté du gérant du local commercial de déplacer le moteur de la hotte aspirante sur le toit, l’ARQAM leur conseille d’envoyer un mail et de déposer une plainte au bureau des actions contre les nuisances professionnelles de la ville de Paris avec le formulaire suivant.

Signaler une incivilité du quotidien

Pétition pour la réhabilitation du boulevard de Strasbourg et du quartier Château d’Eau, Paris Xè

http://chng.it/4hbSds2KwQ

PETITION ADRESSEE A :
Anne Hidalgo, Maire de Paris
Anne Souyris, Adjointe à la Maire de Paris chargée de la Santé, Conseillère déléguée à la Santé dans le 10ème arrondissement
Alexandra Cordebard, Maire du 10ème Arrondissement
Benjamin Griveaux, Député de la cinquième circonscription
Rémi Féraud, Sénateur de Paris, Conseiller de Paris, ancien Maire du 10ème arrondissement
Didier Lallement, Préfet de Police
Rachel Abreu, Commissaire du 10ème arrondissement
Michel Cadot, Préfet de Paris
Aurélien Rousseau, Directeur Général de l’Agence Régionale de Santé Ile-de-France
 
PERIMETRE CONCERNE PAR LA PETITION :
– le boulevard de Strasbourg
– le boulevard Saint-Denis
– le Passage du Prado
– la rue de Metz
– le passage de l’industrie
– la rue Gustave Goublier
– le passage Brady
– la rue Chateau d’Eau (du 45 au 78)
– le Passage du désir
– la rue Jarry
– la rue de la Fidélité
– la rue Sibour
– la rue Saint Laurent
– la rue du Faubourg Saint-Martin (du 1 au 101)
– la rue du Faubourg Saint-Denis (du 1 au 112)

 
 
Mesdames, Messieurs,

En dix ans, le boulevard de Strasbourg et le quartier Château d’Eau se sont considérablement dégradés.
Afin de vous aider à prendre conscience de l’état de ce quartier, les habitants, commerçants et sympathisants du quartier dressent un constat en 10 points. Ils proposent quelques solutions afin que l’ensemble des pouvoirs publics puisse, à présent, agir de manière coordonnée pour cesser la dégradation de ce quartier. 

Cette pétition est l’action d’habitants, commerçants et sympathisants du quartier qui se mobilisent pour améliorer leurs conditions et cadre de vie et pour que tous les commerces du quartier respectent les lois, l’espace public et la société, afin de mieux vivre ensemble.

 
1.  DIVERSITE COMMERCIALE DU QUARTIER

Depuis plusieurs années, les salons de coiffure, ongleries, commerces de produits cosmétiques et épiceries “exotiques” ont remplacé tous les commerces du quartier (photocopie, boulangerie, fleuristes, textile…).  Dès qu’un salon de coiffure, onglerie, commerce de produits cosmétiques ou épicerie “exotique” ferme, un autre réapparait aussitôt !

Ces activités commerciales se doublent généralement de traite d’êtres humains. Le personnel travaillant dans ces établissements étant souvent exploité : travailleurs clandestins, travail dissimulé, paies misérables, conditions d’hygiène désastreuses… Tout cela dans la capitale du pays des droits de l’homme !!

De nouvelles tendances de mono activités se développent dans le quartier : les opticiens, la téléphonie et les bars & restaurants.

Enfin, les espaces commerciaux vides (exemples 67 bd de Strasbourg, 71 bd de Strasbourg…) ont énormément de difficultés à se louer. Ils sont vides depuis des mois ! Qui aurait envie d’ouvrir un commerce dans un tel quartier ?


 
Les habitants, les commerçants et sympathisants du quartier demandent aux autorités :
–     de lutter contre la mono-activité commerciale du boulevard et des rues adjacentes, en permettant à la Mairie de Paris de faire valoir activement son droit de préemption sur les baux commerciaux et en donnant les moyens à la SEMAEST de mener des opérations d’envergure d’acquisition de locaux dans ce quartier

–     de diversifier l’offre commerciale et de services pour réponde aux besoins des habitants
–     de publier un arrêté préservant la diversité commerciale du quartier
–     de soumettre l’ouverture d’un commerce dans le quartier à une autorisation municipale, afin d’assurer une diversité commerciale et de services
–     de lutter activement contre la division des lots commerciaux du quartier
–     d’inciter des enseignes biologiques, écologiques, éthiques… à s’installer sur le boulevard, pour en faire le “boulevard du bio”. Inviter une crèche privée à s’y installer, un réparateur/vendeur/loueur de vélo…

–     de contrôler l’activité commerciales du quartier, en veillant notamment au respect des lois du commerce, du travail, fiscales, d’hygiène…

–     d’intensifier les contrôles de l’Inspection du travail dans les salons de coiffures, ongleries et commerces de produits cosmétiques

–     de faire des contrôles fiscaux auprès des gérants et propriétaires de tous les établissements de salons de coiffures, ongleries, commerces de produits cosmétiques et épiceries “exotiques”
–     d’encadrer les loyer des commerces du quartier avec des loyer de référence à respecter
–     d’intensifier la présence des services sociaux de la Mairie pour accompagner le personnel travaillant dans ces établissements

–     de lutter activement contre le travail illégal et le trafic d’être humains dans le quartier
–     de responsabiliser les propriétaires des locaux commerciaux sur les risques d’activités de leurs locataires, pouvant les rendre complices de traite d’être humains, de travail illégal, de nuisances…

  1.  POLLUTION DE L’AIR PAR L’USAGE DE PRODUITS TOXIQUES 
    Les ongleries ouvrent sans autorisation administrative préalable, cette activité n’étant à ce jour pas réglementée en France !

Or l’activité des ongleries du quartier génère de nombreuses nuisances olfactives et est à l’origine de la détérioration de la qualité de l’air atmosphérique, auquel les passants sont exposés en se déplaçant devant ces établissements, et de l’air intérieur de ces commerces et des logements voisins.

Les enquêtes du Laboratoire Central de la Préfecture de Police (LCPP) effectuées à la suite de plaintes pour nuisances olfactives, gênes ou problèmes de santé, ont permis de mettre en évidence des concentrations importantes en composés organiques volatils, en particulier le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d’éthyle, l’acétate d’éthyle et l’acétate de butyle, pouvant atteindre 4 400 et 4 600 µg/m3 en méthacrylate de méthyle dans les chambres d’un logement, soit 84 et 88 fois la valeur de référence toxicologique fixée au Canada. (En savoir plus : http://lodel.irevues.inist.fr/pollution-atmospherique/index.php?id=4712
À l’heure actuelle, il n’existe en France et dans les pays européens ni valeur réglementaire, ni valeur toxicologique de référence pour les substances détectées. L’absence de valeur de référence en France pour ces produits chimiques dans l’air intérieur rend difficile la réglementation de cette activité et l’obligation de travaux pour les exploitants d’onglerie.
Le principe de précaution n’est même pas envisagé. Faudra-t-il attendre, comme pour l’amiante, que nos enfants, les employés des ongleries, les riverains… développent des maladies chroniques dans quelques années pour que les pouvoirs publics s’intéressent au sujet ?

Les coiffeurs utilisent également des produits toxiques, non contrôlés, notamment pour les colorations.
 
Les habitants, les commerçants et sympathisants du quartier demandent aux autorités :
– de prendre conscience des risques auxquels peuvent être exposés la population à ce type d’activités émergentes dans le quartier !

– de fixer des valeurs toxicologiques de référence dans la ville ou le département 
– de publier un arrêté prévoyant la fermeture d’un salon lorsque les teneurs en méthacrylate de méthyle, méthacrylate d’éthyle, acétate d’éthyle, acétate de butyle, décaméthylcyclopentasiloxane (D5) ou acétone et autres composés organiques volatils sont supérieures aux valeurs fixées

–  de vérifier la conformité des aérations et ventilations des locaux commerciaux du quartier, avec éventuellement des tests fumigènes

–  de mesurer la qualité de l’air des commerces du quartier, notamment des salons de coiffures et ongleries

– d’exiger les fiches de données de sécurité des commerces du quartier, notamment des coiffures, ongleries et commerces de cosmétiques

– d’adopter les dispositions législatives nécessaires à la réglementation de la profession d’onglerie.
  
3.  RACOLAGE COMMERCIAL SUR LA VOIE PUBLIQUE 

Depuis des années, les salons de coiffure, ongleries, commerces de produits cosmétiques et épiceries “exotiques” sollicitent des rabatteurs pour dynamiser leurs activités commerciales.
L’activité de ces rabatteurs est intense sur les trottoirs du quartier, jusque dans les stations de métro (Strasbourg Saint-Denis, Château d’eau & Gare de l’Est) générant des troubles de l’ordre public : nuisances sonores, bagarres, agressions verbales & physiques…
Pourtant, un arrêté préfectoral du 26 juin 1933 interdit l’offre d’opérations commerciales et le racolage de clients sur la voie publique…

Les habitants, les commerçants et sympathisants du quartier demandent aux autorités :
– d’appliquer et faire respecter la loi

– d’interdire et de faire cesser le racolage sur l’espace public
– de réglementer les horaires d’ouverture des commerces du boulevard, de la rue Chateau d’Eau et des rues adjacentes (excepté les Théâtres, Pharmacies et bars/restaurants) de 8 heures à 20 heures et la fermeture le dimanche et les jours fériés (1er janvier, dimanche et lundi de Pâques, 1er mai, 8 mai, jeudi de l’Ascension, lundi de Pentecôte, 14 juillet, 15 août, 1er novembre, 11 novembre, 25 décembre).

– de verbaliser les nuisances sonores

– de réduire l’espace des trottoirs en les débitumant pour relier les pieds d’arbres par des parterres plantés fleuris et protégés

– de supprimer les parking des vélos et motos du quartier qui servent le lieu de regroupement aux racoleurs

– d’installer sur le boulevard (au carrefour Château d’Eau) une antenne du commissariat (national ou municipal) pour lutter plus activement contre les incivilités du quartier
– de mettre en place une brigade spécialisée dans la traque des incivilités sur le boulevard et dans le quartier

– de mettre en place des événements culturels, sportifs, de loisirs, pour les enfants… à destination des riverains, afin de reprendre en main le territoire (par exemple organiser un marché hebdomadaire dédié à l’art ou l’artisanat sur les trottoirs du boulevard) 
 
4.  OCCUPATION DES TROTTOIRS 

Les salons de coiffure, ongleries, commerces de produits cosmétiques et épiceries “exotiques” occupent les trottoirs comme « salle d’attente » et « salons de discussion » de leurs établissements ou comme espace de livraison ou stockage, allant jusqu’à installer des chaises, donnant lieu à de nombreux attroupements sur les trottoirs, mettant de la musique…
Ceci génère de nombreux troubles de l’ordre public : nuisances sonores, difficultés de circulation sur les trottoirs pour les piétons, agressions, bagarres…
Ces commerces n’ayant pas de limites d’horaires d’ouvertures, ces nuisances perdurent jusque tard dans la nuit.

Pourtant, la loi interdit les comportements de nature à troubler l’ordre, la tranquillité publique ainsi que la liberté et la commodité de la circulation.
 
Les habitants, les commerçants et sympathisants du quartier demandent aux autorités :
– d’appliquer et faire respecter la loi

– d’interdire les rassemblements sur le boulevard

– de réglementer les horaires d’ouverture des commerces du boulevard, de la rue Chateau d’Eau et des rues adjacentes (excepté les Théâtres, Pharmacies et bars/restaurants) de 8 heures à 20 heures et la fermeture le dimanche et les jours fériés (1er janvier, dimanche et lundi de Pâques, 1er mai, 8 mai, jeudi de l’Ascension, lundi de Pentecôte, 14 juillet, 15 août, 1er novembre, 11 novembre, 25 décembre). 

– de verbaliser les nuisances sonores et le tapage nocturne

– de réduire l’espace des trottoirs en les débitumant pour relier les pieds d’arbres par des parterres plantés fleuris et protégés

– de supprimer les parking des vélos et motos du quartier qui servent le lieu de regroupement aux clients des commerces

– d’installer sur le boulevard (au carrefour Chateau d’Eau) une antenne du commissariat (national ou municipal) pour lutter plus activement contre les incivilités du quartier
– de mettre en place une brigade spécialisée dans la traque des incivilités sur le boulevard et dans le quartier

– de mettre en place des événements culturels, sportifs, de loisirs, pour les enfants… à destination des riverains, afin de reprendre en main le territoire (par exemple organiser un marché hebdomadaire dédié à l’art ou l’artisanat sur les trottoirs du boulevard)
 
 
5.  ACTIVITE COMMERCIALE SUR LA VOIE PUBLIQUE 
Ces dernières années, le boulevard de Strasbourg a vu croître, tant sur les trottoirs que sur la chaussée, une activité très diversifiée de vente au déballage : boissons et nourritures en tout genre, mais également vêtements, maroquineries, chaussures et drogues !!
Pourtant, l’article R. 644-3 du Code pénal sanctionne le fait de vendre des marchandises dans les lieux public, sans autorisation ou déclaration régulière et l’article L. 442-8 du Code du commerce interdit à toute personne d’offrir à la vente des produits en utilisant le domaine public dans des conditions irrégulières.

En effet, l’exercice d’une activité commerciale sur le domaine public est soumis à l’obtention d’un permis de stationnement ou d’une permission de voirie, en application des articles L. 2213-6 et L. 2215-4 du Code général des collectivités territoriales.
 
Les habitants, les commerçants et sympathisants du quartier demandent aux autorités :
– d’appliquer et faire respecter la loi

d’interdire la vente au déballage sur l’espace public dans l’arrondissement
– de saisir systématiquement les marchandises et “matériel de vente” (caddies, sac…) des vendeurs à la sauvette

– de lutter contre la contrefaçon et faire cesser les trafics illicites
– de réduire l’espace des trottoirs en les débitumant pour relier les pieds d’arbres par des parterres plantés fleuris et protégés

– de supprimer les parking des vélos et motos du quartier qui servent d’étal et d’espace de repos aux vendeurs à la sauvette

– d’installer sur le boulevard (au carrefour Chateau d’Eau) une antenne du commissariat (national ou municipal) pour lutter plus activement contre les incivilités du quartier
– de mettre en place une brigade spécialisée dans la traque des incivilités sur le boulevard et dans le quartier

– de mettre en place des événements culturels, sportifs, de loisirs, pour les enfants… à destination des riverains, afin de reprendre en main le territoire (par exemple mettre en place un marché hebdomadaire dédié à l’art ou l’artisanat sur les trottoirs du boulevard)
 
6.  TRAFICS ILLICITES & PROSTITUTION

Le boulevard et le passage Prado sont des repères de trafic de drogue et de réseau de prostitution.
L’alcoolisme et les deals en pleine rue sont nombreux et quotidiens !
La prostitution se double généralement d’un trafic d’être humain, ces femmes étant généralement en situation irrégulière, sans papier…
Tout cela dans la capitale du pays des droits de l’homme !!
Ces activités ont d’autres conséquences sur la quiétude des riverains qui voient régulièrement les entrées de leurs immeubles délabrées et leurs halls ou cours d’immeubles squattés par ces activités !!

Ces activités génèrent de nombreux troubles de l’ordre public et insécurisent le quartier.
Les habitants, les commerçants et sympathisants du quartier demandent aux autorités :
– de verbaliser les nuisances sonores et le tapage nocturne
– d’empêcher les réseaux de trafiquants de s’approprier l’espace
– de lutter contre la prostitution et l’esclavage sexuel qui se déroule dans le quartier
– de veiller au démantèlement des réseaux de prostitution
– de lutter contre le trafic d’être humains

– d’installer sur le boulevard (au carrefour Chateau d’Eau) une antenne du commissariat (national ou municipal) pour lutter plus activement contre les incivilités du quartier
– de mettre en place des événements culturels, sportifs, de loisirs, pour les enfants… à destination des riverains, afin de reprendre en main le territoire (par exemple organiser un marché hebdomadaire dédié à l’art ou l’artisanat sur les trottoirs du boulevard)
  
7.  INSECURITE

Les activités des rabatteurs, vendeurs à la sauvette, dealers et la prostitution du quartier dégénèrent régulièrement en bagarres, agressions (verbales & physique) des passants…
Ces nombreuses nuisances de l’ordre public créent un sentiment général d’insécurité, tant auprès des riverains que des passants.

Les habitants, les commerçants et sympathisants du quartier demandent aux autorités :
– d’agir contre les agressions et l’insécurité sur le boulevard
– d’installer sur le boulevard (au carrefour Chateau d’Eau) une antenne du commissariat (national ou municipal) pour lutter plus activement contre les incivilités du quartier
–  de mettre en place une brigade spécialisée dans la traque des incivilités sur le boulevard et dans le quartier

 
8.  PROPRETE 

Malgré le nettoyage quotidien du quartier par les équipes de la Mairie, le boulevard est toujours sale!

Les riverains sont excédés par cette situation car, pour la plupart, n’en sont pas à l’origine ! En effet cette saleté est principalement générée par les activités « commerciales » du boulevard.
Pourtant, l’article 99 du Règlement sanitaire départemental de Paris précise que les usagers de la voie publique et les occupants des locaux riverains “sont tenus d’éviter toute cause de souillure desdites voies”. Il leur est interdit de “pousser ou projeter les ordures ou résidus de toute nature” sur la voie publique. Cette interdiction concerne en particulier les emballages, les débris de nourriture et les détritus d’origine animale ou végétale.
 
Les habitants, les commerçants et sympathisants du quartier demandent aux autorités :
–   de mettre en place des solutions efficaces de lutte contre les infestations de nuisibles (rats, punaises de lit…) du quartier

  • de nettoyer le boulevard deux fois par jour (matin et fin d’après-midi)
  • de multiplier le nombre de poubelles sur le boulevard de Strasbourg
  • de déplacer les poubelles sur le trottoir, afin de les éloigner de la rue et les rapprocher de l’espace de circulation des piétons
  • de nettoyer (systématiquement) les graffitis et affiches sur les immeubles et rideaux des commerces du quartier
  • d’appliquer et faire respecter la loi et de réprimer les incivilités
  • de mettre en place une brigade spécialisée dans la traque des incivilités sur le boulevard et dans le quartier
  • d’installer sur le boulevard (au carrefour Château d’Eau) une antenne du commissariat (national ou municipal) pour lutter plus activement contre les incivilités du quartier

9.  CIRCULATION

Depuis des années, l’activité des salons de coiffure, ongleries, commerces de produits cosmétiques, épiceries “exotiques” et la vente au déballage génèrent d’importantes gênes de circulation, tant sur la voie publique que sur les voies cyclables et les trottoirs. En effet, nombreux sont les clients de ces commerces ou vendeurs au déballage qui stationnent en double file sur le boulevard, réduisant ainsi la circulation tant automobile que cyclable. Certains stationnent même sur le trottoir !
Ajoutons à cela les cars de tourisme qui stationnent également en double file ou sur la voie cyclable du boulevard !

Pourtant, l’Art 417-10 du Code de la Route prévoit que tout arrêt ou stationnement gênant est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la deuxième classe. L’immobilisation et la mise en fourrière peuvent même être prescrites.

Les habitants, les commerçants et sympathisants du quartier demandent aux autorités :
– d’appliquer et faire respecter la loi
– une action intensive dans le quartier (surtout le samedi) pour interdire et verbaliser systématiquement le stationnement gênant sur le boulevard, notamment pour assurer la circulation des vélos dans l’espace qui leur est réservé
– d’isoler le trottoir de la piste cyclable, en débitumant les trottoirs pour relier les pieds d’arbres par des parterres plantés fleuris et protégés
– d’isoler la piste cyclable de la circulation, en réduisant l’espace de circulation des voitures et arborant la séparation voiture/cyclistes.
– d’installer sur le boulevard (au carrefour Château d’Eau) une antenne du commissariat (national ou municipal) pour lutter plus activement contre les incivilités du quartier
– de mettre en place une brigade spécialisée dans la traque des incivilités sur le boulevard et dans le quartier 


10.         IMAGE DU QUARTIER/ DE PARIS 

Le boulevard de Strasbourg jouit d’une situation centrale dans la capitale. Il est l’axe traversant Paris du sud au nord, reliant Châtelet à la gare de l’Est.
Tous ceux qui vont et viennent de la gare de l’Est et se dirigent vers le centre de la capitale, comme l’a permis le baron Haussmann, sont amenés à emprunter ce boulevard un jour ou l’autre.
Situé face à la gare de l’Est, il compte de nombreux atouts : plusieurs théâtres, deux cinémas d’Art et Essai, un musée, une église, plusieurs hôtels, une discothèque, des passages… qui ne sont pas valorisés ! Et le quartier est très peu végétalisé!

Les nombreuses agressions, les incivilités, l’insécurité, la saleté, les difficultés de circulation tant en transports, qu’en voiture, en vélo ou à pieds… font fuir les touristes du boulevard.
Les touristes sont effectivement effrayés par ce boulevard ! C’est dommage pour un boulevard situé face à une gare internationale, desservant notamment l’Allemagne, la Suisse, le Luxembourg, l’Autriche, l’Angleterre, l’Italie, la Russie, la Pologne…

Bref, découvrir le boulevard de Strasbourg en sortant de la gare est une triste vitrine pour Paris ! Gageons qu’à l’aube d’accueillir les Jeux Olympiques de 2024, la municipalité s’en préoccupe !!
 
Les habitants, les commerçants et sympathisants du quartier demandent aux autorités :
– de débitumer les trottoirs pour relier les pieds d’arbres par des parterres plantés fleuris et protégés
– de débitumer le carrefour magenta pour le végétaliser
– de piétonniser et débitumer les rues adjacentes au boulevard pour les végétaliser (rue de Metz, passage de l’industrie, rue Jarry, rue de la Fidélité)
– de se préoccuper de l’attractivité de ce quartier, situé face à une gare internationale
– de lutter contre toutes les infractions et incivilités dans le quartier
– d’appliquer et faire respecter la loi et les droits dans ce quartier
  

Mesdames, Messieurs,

Comme vous le voyez de nombreuses lois permettraient déjà, si elles étaient appliquées et respectées, d’améliorer à minima la qualité de vie dans ce quartier.
Il n’est pas acceptable qu’au cœur de Paris, à deux cents mètres de la Mairie du Xè arrondissement, un quartier se développe, dans l’indifférence générale, en méprisant toutes les lois françaises, devenant une zone de non-droit !

Aussi, nous vous demandons de mettre la priorité sur le boulevard de Strasbourg et le quartier Château d’Eau, en élaborant un plan d’urgence pour rendre ce quartier aux habitants et leurs commerces de proximité.

Nous ne demandons pas d’investir d’importants budgets dans un nouvel aménagement urbain du boulevard, qui ne résoudrait pas les problèmes de l’ordre public et du cadre de vie du quartier.
Seule une volonté et de vraies actions politiques permettront d’améliorer la qualité de vie du boulevard et de protéger le cadre de vie des parisiens. Nous demandons des actions collectives et coordonnées de l’ensemble des pouvoirs publics pour améliorer les conditions et le cadre de vie des riverains, garantir l’ordre public et la sécurité des parisiens.

 Les habitants, commerçants et sympathisants du boulevard de Strasbourg et du quartier Château d’Eau